Un partenariat inédit pour la pêche et la protection des écosystèmes

 François Chenel et Jean-Jacques Dané ont signé une convention inédite.

Une convention de partenariat a été signée entre l’Association Agréée pour la Pêche et la Protection du Milieu Aquatique Le Pesquit et le Syndicat du Bassin Versant des Luys.

Le Syndicat est formé de sept Communautés de Communes et deux Communautés d’Agglomération dont une partie dans les Pyrénées-Atlantiques. Il assure des missions de travaux et d’études d’intérêt général, par exemple la libre circulation de l’eau, la protection de berges ou encore la restauration de la ripisylve (boisement en bords de cours d’eau) et l’entretien du lit mineur des cours d’eau.

L’association Le Pesquit, elle, est spécialisée dans la gestion des milieux aquatiques, la libre circulation des poissons, et plus généralement dans le fonctionnement des écosystèmes aquatiques. Chacun des partenaires dispose de techniciens qualifiés que sont Lætitia Arnoux et Olivier Casenave pour le SBVL, Camille Lanux et Hervé Terradot-Piot pour le Pesquit.

> Protection et animations

C’est donc tout naturellement qu’une entente s’est créée pour travailler en concertation et dans l’intérêt général. Cette volonté politique, représentée par les présidents François Chenel (Le Pesquit) et Jean–Jaques Dané (SBVL), d’associer une AAPPMA à un syndicat de rivières est une évolution considérable dans l’objectif de concilier les travaux en rivières et la protection/préservation des milieux aquatiques.

L’association accompagnera le syndicat sur une mission technique, la réalisation de diagnostics piscicoles et astacicoles (écrevisses) afin de réaliser des travaux dans les meilleures conditions possible et d’aménager des zones propices à la reproduction de certaines espèces comme le brochet ou le gardon par l’ouverture de bras morts.

Les deux partenaires réaliseront également des animations sur site afin de sensibiliser les plus jeunes à la fragilité des milieux aquatiques et la nécessité de préserver l’équilibre des cours d’eau. Cet effort conjugué devrait également bénéficier aux pêcheurs qui dans le temps pourront à nouveau taquiner le brochet dans les Luys.

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