Le CCFD-Terre Solidaire, qui travaille avec ses partenaires des pays du sud au développement de leurs territoires, a reçu mardi 4 avril le représentant de l’association REJA du Burundi. Une trentaine de personnes ont répondu à l’invitation de Maïté Goarré et des membres du groupe CCFD du bassin de Lacq pour écouter ce témoignage important et échanger sur les réalités socio-économiques de ce petit pays du centre de l’Afrique.
Sylvestre Shimirimana a proposé d’abord une présentation de son pays qui connaît un chômage et une pauvreté préoccupants, avec leur cortège de violence et de corruption. Cependant, il a tenu à souligner que l’association REJA (réseau des organisations de jeunes en action), créée en 2001 et qui regroupe 164 associations, réalise un travail très intéressant : « Notre objectif est de promouvoir une citoyenneté responsable et un engagement civique, mais aussi l’accès à un emploi ou un auto-emploi par l’attribution de micro-financements solidaires. » Sont ainsi mis en place des groupements de solidarité qui permettent aux jeunes de travailler concrètement à un développement communautaire en créant des stades, des écoles, des routes, en luttant contre l’érosion, etc.
> Réconciliation et développement
« Après les événements dramatiques de l’affrontement entre Hutus et Tutsis, et malgré une situation politique compliquée depuis 2015, précise l’intervenant, REJA est un véritable outil de réconciliation, de paix et de développement. »
Un échange a ensuite eu lieu avec l’assistance, notamment autour des problèmes de scolarisation, d’égalité hommes-femmes, d’encadrement de l’agriculture, de non-exploitation des richesses minières, des problèmes ethniques que s’efforcent de dépasser les jeunes et des potentialités touristiques du Burundi.
Une rencontre très enrichissante donc, qui a permis de comprendre le travail effectué par l’association REJA et la nécessité de l’aider dans ses projets en faveur de la jeunesse.
Le REJA contribue à la construction des stades, des écoles, des routes, lutte contre l’érosion, etc. Il ne construit pas, il contribue.
Merci de rectifier.