La communauté de communes de Lacq Orthez, en partenariat avec la commune et le département, après 4 ans de réflexion, lance un programme pluriannuel de travaux visant le réaménagement complet de la rue Bergoué.
Les gestionnaires des différents réseaux ont donc participé, mercredi 7 juin, à une réunion d’information aux riverains. Le maire, Philippe Garcia, a d’abord souligné l’importance du chantier prévu : « C’est une énorme opération. Vous allez subir, pendant plusieurs mois, des contraintes et des difficultés de circulation, a-t-il dit aux habitants du quartier venus en nombre. Mais cette rénovation est indispensable à l’avenir de notre commune et au bien-être de ses habitants. »
Les services Infrastructures de la CCLO, de GRDF pour le gaz et du Syndicat Départemental de l’Énergie (SDEPA) pour l’électricité et les télécommunications ont donc présenté leurs projets et répondu aux questions des riverains.
> Deux ans de travaux
Tous les intervenants ont souligné la complexité du chantier qui va remodeler une voie structurante : « C’est l’épine dorsale de ce village-rue, ont-ils précisé, et on n’a pas le droit de faire n’importe quoi. » D’autant que se présentent 3 contraintes majeures : étroitesse du site, multiplicité des opérateurs et gestion des eaux pluviales. « Un tel chantier exige donc une bonne coordination, avec des interventions successives et logiques qui vont nécessiter la mise en place d’une déviation par N’haux et le petit chemin de Puyet. »
Le chantier débutera cet été pour s’étaler sur deux ans selon le planning suivant : juillet-septembre 2017, création du réseau pluvial ; septembre-décembre 2017, remplacement des réseaux cuivre de gaz ; à partir de mars 2018, effacement des réseaux aériens ; jusqu’en mai 2019, aménagement des espaces publics.
Cette restructuration de la voirie, outre son caractère esthétique et fonctionnel, s’efforcera de résoudre le problème de la vitesse excessive des véhicules. Interpellé par des riverains dubitatifs, le maire ne peut qu’en appeler « à la responsabilité et au civisme de chacun… et à la peur du gendarme ».