Pour David Habib, avec sa victoire aux législatives de juin dernier « c’est le territoire qui a gagné » : tel est le thème qu’il a développé lors de ses vœux devant les élus et les responsables associatifs de l’ancien canton d’Arthez de Béarn réunis vendredi 12 janvier à la Maison pour Tous d’Hagétaubin.
Le maire Louis Costedoat, le remerciant d’avoir choisi sa commune, a insisté sur « le travail qui reste à faire pour permettre aux populations rurales d’avoir un accès convenable aux outils numériques ».
La conseillère départementale Fabienne Costedoat-Diu lui a répondu en rappelant que, dans le cadre de la revitalisation rurale, le Conseil départemental s’était engagé à ce que, en 2020, 90 % du territoire soit couvert par le Très Haut Débit. « De plus, a-t-elle souligné, pour remédier à la désertification médicale, nous avons lancé un groupe de travail avec les professionnels, destiné à favoriser l’installation des jeunes médecins dans nos campagnes. »
> Modèle provincial
David Habib a repris le sujet en affirmant qu’il avait conscience d’avoir été réélu « grâce à son travail incessant pour la défense du territoire et de ses valeurs ». C’est ainsi qu’il a égratigné au passage Emmanuel Macron, trop sensible selon lui aux « lobbies d’un système bien-pensant médiatico-parisien » par rapport notamment aux interdictions dans la prospection des hydrocarbures ou l’utilisation du glyphosate. C’est en effet à une majorité très « parisienne » qu’il doit expliquer que « Paris n’est pas la France » et il entend défendre « le modèle provincial ».
Parallèlement, il a fait l’éloge des élus des petites communes qui se battent avec des moyens de plus en plus réduits : « Il y a réellement du génie dans chaque équipe municipale. » Car, il en est persuadé, « ici, nous possédons tous les ressorts pour réussir ». Encore faut-il savoir les utiliser, ce que, d’après lui, ne fait pas l’actuelle Communauté des communes Lacq-Orthez qui « ne renvoie pas une image suffisamment positive du territoire. »