Deux groupes de gilets jaunes très déterminés se relaient toute la semaine, en journée et en soirée, à la sortie de l’autoroute d’Artix, au péage et au rond-point : les barrières restant levées, la plupart des automobilistes et des camionneurs encouragent les manifestants par des coups de klaxon ou quelques mots de soutien. L’ambiance est bon enfant et tout se passe bien, sous l’œil discret d’un véhicule de gendarmerie positionné en retrait.
« Nous ne lâchons rien, affirme Pilar, et ce n’est pas le discours de Macron ce matin qui va nous inciter à nous démobiliser. » Dominique ajoute : « C’est la France profonde qui s’exprime ainsi et il n’est pas seulement question de taxes sur les carburants, mais de la remise en cause toutes les taxes et de la revalorisation indispensable des salaires. »
> Aucune considération
Au rond-point, les contestataires se chauffent autour de braseros et sont ravitaillés par des habitants : « Macron ne nous accorde aucune considération, se désole Céleste. Ses propos ne tiennent aucun compte de nos revendications. Puisqu’il en est ainsi, nous ne pouvons que poursuivre et accentuer notre mouvement. »
Rendez-vous est donc pris samedi 1er décembre pour une journée d’action qui, à Artix comme à Paris, devrait connaître une ampleur exceptionnelle.
bravo, il faut continuer peut-être cela rendra Mr Macron un peu moins sourd, ou il faudra se cotiser pour un appareil auditif.
Bon courage à vous et à bientôt…
ne serait-il pas possible de mettre en mairie un cahier des doléances ouvert à tout un chacun, cela a d’ailleurs été initié par un maire à l’écoute et sensible aux messages des gilets jaunes? Il me semble que la mairie et par là le maire , serait le relais des citoyens,à lui de transmettre à son tour,ce serait l’occasion pour les édiles de retrouver un peu de pouvoir si pour cela ils se sentent concernés
C’est fait depuis plus d’une semaine, ceci en accord avec la demande de l’association des maires ruraux .
merci beaucoup Daniel de ta réponse