La commune a connu une année 2018 plutôt mouvementée avec notamment deux événements dramatiques majeurs qui sont venus assombrir le paysage.
Le 19 février, le maire Philippe Garcia a été agressé chez lui à la hache : cet événement a causé un véritable traumatisme dans le village. Traumatisme renforcé au mois de mai par l’agression violente d’une septuagénaire dont l’auteur, un jeune arthézien, a été arrêté 6 mois plus tard.
Par ailleurs, divers actes de vandalisme (chapelle de Caubin, presbytère…) ont contribué à développer un vrai climat délétère, confirmé par les mauvais chiffres de la délinquance (bilan de la communauté de brigades de gendarmerie en mars).
> Bonnes nouvelles
Heureusement, si la vie peut être un champ de mines, elle est aussi un champ de fleurs. De nombreuses bonnes nouvelles sont ainsi venues égayer la vie communale et révéler son dynamisme.
Du côté des animations, une association de danse, Kizango, est née en janvier ; la Scène Arthézienne a débuté en juin une saison à succès avec sa comédie « Tout baigne » et organisé un intéressant stage de théâtre en novembre ; l’USB Arthez-Lagor a décroché en rugby le dernier bouclier du Béarn 2e série en mai ; quant aux festivités d’août, elles se sont bien déroulées avec de nouvelles mesures de sécurité ; Didier Céré vient de sortir un nouveau CD « Deep Sud » ; enfin, de jeunes écoliers éco-parlementaires ont participé en juin à une belle opération pour valoriser le Vallon du Clamondé.
Côté commerce aussi, tout va bien : le restaurant Célia a rouvert en février ; Sébastien Usal propose depuis avril ses bières brassées à l’ancienne ; un ostéopathe Victor Leblanc et une esthéticienne Romane Domengine se sont installés en septembre ; quatre commerçants ont reçu le label « Qualité Préférence Commerce » : la Vie en fleurs, Au Coin cosy, la Boucherie du Saubestre et le Pingouin Alternatif.
Enfin on peut noter également qu’une nouvelle équipe de direction, entièrement féminine, préside désormais aux destinées du collège Corisande d’Andoins ; une borne de rechargement pour véhicules électriques a été inaugurée en avril ; la gestion de l’Ehpad Le Temple est, depuis la rentrée, assurée par l’hôpital d’Orthez et le personnel intégré à la fonction publique hospitalière.