La section UNC arthézienne des anciens combattants a tenu son assemblée générale samedi 10 février au restaurant Célia, avant de partager le repas de début d’année.
Le président Abel Lapeyrigne a d’abord fait respecter une minute de silence à la mémoire des 8 membres de la section disparus dans l’année. Ce triste bilan révèle que l’âge des anciens combattants ne fait qu’augmenter : « Heureusement, comme l’a souligné le président, quelques adhérents plus jeunes, ayant participé aux opérations militaires extérieures (OPEX), sont venus nous rejoindre et vont assurer une relève efficace en acceptant de prendre prochainement des responsabilités dans notre section. »
Par ailleurs, le bilan d’activité de l’année 2018 est satisfaisant avec le succès populaire confirmé des commémorations, notamment celle du centenaire du 11 novembre qui a rassemblé une foule très importante et bénéficié d’un exceptionnel piquet d’honneur. La collecte des Bleuets de France a connu en parallèle une belle augmentation. Abel Lapeyrigne s’est félicité aussi que leurs efforts en faveur de l’obtention de la carte de combattant pour les soldats d’Algérie sur le terrain après le 1er juillet 1962 aient été couronnés de succès.
Le trésorier André Feugas a présenté de son côté des comptes équilibrés et les bilans ont été adoptés à l’unanimité.
> Démocratie à défendre
Le président a exprimé aussi un « coup de gueule », critiquant, lors de manifestations des gilets jaunes, « des violences inadmissibles » envers les forces de l’ordre et des monuments emblématiques comme l’Arc de Triomphe. Il a dénoncé « la collusion avec des extrémistes » qui entraîne « une mise en danger de la démocratie » et trouve navrant « ce manque de dignité et de respect de nos valeurs ».
Guilain Marès, président de l’UNC Béarn, a confirmé de son côté les difficultés croissantes de recrutement, tandis que le maire Philippe Garcia a conclu en exprimant ses félicitations aux anciens combattants pour leur « totale implication dans la vie arthézienne ». Il a rappelé également que la démocratie était « un bien collectif » qu’il fallait défendre, au même titre que « le rôle difficile des élus de la République ».