Pour la 2e conférence de ses jeudis culturels, Mathieu Turon a invité, jeudi 21 février au Pingouin Alternatif, Philippe Goulliaud, ancien journaliste à l’Élysée pour l’AFP durant le mandat de Jacques Chirac et ancien directeur du service politique du Figaro.
Ce dernier a présenté à la vingtaine d’auditeurs présents son livre, écrit en collaboration avec Caroline Pigozzi de Paris-Match : « Les Photos insolites des Présidents de la Ve République ». Faisant circuler des photocopies de photos, Philippe Goulliaud, venu en voisin de Mesplède, a expliqué comment ils avaient choisi les 300 photos (sur 1 000 proposées par Paris-Match) « de façon à évoquer équitablement les huit présidents, même si l’accent a été porté sur le Général De Gaulle et son successeur Georges Pompidou ».
> Nombreuses anecdotes
Le livre est organisé par thèmes, sans souci chronologique : fonction, relations internationales (chefs d’État, Vatican, rois), rencontre avec les citoyens, présidents séducteurs, premières Dames, après l’Élysée, alternance avec des photos de vie privée (repas, famille, loisirs…).
Le conférencier a étayé sa présentation de nombreuses anecdotes, insistant le rôle prépondérant du Président dans notre pays, l’importance attachée à la communication depuis le début en 1958, la manière dont chacun « incarne son temps » : « On ne devient pas Président par hasard, a-t-il souligné. Pour être élu, chacun a manifesté une énergie et une volonté supérieures, au service de cette ambition. »
Merci Mathieu pour cette conférence avec ce journaliste. J’ai apprécié les anecdotes et comment le livre avait été conçu dommage que les gens ne se soient pas déplacés plus que ça
une conférence de qualité avec des anecdotes, des références, qui aurait mérité un auditoire plus fourni tant le thème était on ne peut plus ouvert à toutes les sensibilités. Dans tous les cas, merci à Philippe pour son intervention et aussi à Anne et Mathieu pour leur persévérance .
tout à fait autre chose mais j’ai vu un reportage il y a peu sur la reprise d’une coopérative par des producteurs divers ,en Alsace, pour valoriser et distribuer leurs produits (outre les marchés) en circuit court: cela marche si bien que pour certains d’entre eux, le chiffre d’affaires a grimpé de 10 à 30% (pour le dernier avec la création de 2 emplois). Le fait de voir le petit Casino fermé m’interpelle sur l’opportunité et la nécessité de garder un commerce de proximité et un point non moins négligeable pour les gens de passage, j’entends par là les pèlerins. Par proximité, je veux dire l’importance du lien que cela sous-entend, le ciment de la collectivité. Ceci pourrait être discuté avec les différents acteurs concernés, mais aussi par les Arthéziens eux-mêmes, toute idée mérite d’être entendue (terme d’actualité…)