Raymond Lamugue « Arthézien de cœur et de fait » est décédé récemment. En réalité, il ne nous a pas quittés totalement puisqu’il a laissé une autobiographie inédite : c’est un document très précieux, non seulement sur sa vie mais aussi sur la vie au siècle précédent, dans ce village rural du Béarn qui est le nôtre. Un témoignage intéressant qui ne peut que nous aider à mieux connaître nos racines…
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Merci Laurent pour ta délicate mention de ma contribution à la parution de l’autobiographie de Raymond Lamugue.
Le mérite principal en revient cependant à Annie Balette comme tu l’as aussi souligné. Je la remercie d’ailleurs pour m’avoir fait connaitre ce precieux document, quelques jours après la disparition de son oncle. Après avoir lu ces mémoires avec beaucoup d’intérêt et de tendresse, il m’a en effet paru utile de les faire connaitre plus largement, et Annie a bien voulu me donner son accord.
Raymond nous a ainsi légué des pages authentiques de l’histoire de notre collectivité et il me parait essentiel de savoir préserver ce précieux patrimoine culturel, tant pour nous que pour les générations futures. « Un homme sans culture, c’est comme un zèbre sans rayures » dit un proverbe africian !
Merci donc à toi d’avoir diffusé le témoignage de Raymond Lamugue via ton blog, ainsi qu’à la bibliothèque municipale qui l’imprimera et le mettra à disposition du public.
D’abord merci à Annie, Jean Michel et Laurent pour la publication de ce document.
J’ai eu ces dernières années le plaisir d’aller rendre visite à Raymond et en lisant son autobiographie j’y ai retrouvé toute la pudeur de l’homme qui l’a écrite (jamais citer un nom, jamais blesser qui que ce soit….).
J’y ai retrouvé beaucoup de passages qu’il m’a contés en particulier celui de son changement de vie ; oui comme il me le disait il n’était pas fait pour l’agriculture (tant mieux) et sa rencontre avec le futur maire l’a dirigé vers des fonctions où il a excellé.
Pour ma part je n’oublierai jamais quand jeune adolescent et dans une période difficile de ma vie il nous aida ma mère et moi dans des démarches administratives fastidieuses, travail qui ne lui incombait pas ; le jeune adolescent que j’étais n’a pas dû savoir apprécier le geste à sa juste valeur, avec du recul je me demande ce qu’il se passerait dans la société actuelle, on nous enverrait de service en service avant de finir sur internet à chercher les imprimés appropriés….
MERCI Raymond
Mais le but de mon commentaire n’est pas seulement de rendre un hommage oh combien mérité à Raymond.
Un exemplaire de ce témoignage va être mis à disposition à la bibliothèque.
Nos jeunes et « moins jeunes » sauront-ils comprendre cette vie partagée également par beaucoup d’autres arthéziens (qui sait où se trouve la maison Bareille ? Qui imagine un voisin à un kilomètre…)
N’avons nous pas un devoir de mémoire ?
OUI
Mais comment transmettre et organiser cela ? Toutes les idées sont bonnes à prendre.
François RUBIO