Le débat avec Philippe Pascot, jeudi 12 mars, au Pingouin Alternatif a suscité des échanges passionnés entre le conférencier et le public.
Évoquant ses ouvrages sur le monde politique, notamment le dernier « Mensonges d’État », l’écrivain s’est montré très critique envers ces élus qui « manipulent et trompent les citoyens ».
En préambule, il affirme avec un langage expressif que « tous les élus ne sont pas pourris » et qu’il en veut avant tout au « système » plus qu’aux élus eux-mêmes, quoique… Il répète plusieurs fois en effet au cours de la soirée qu’il faut « distinguer compromis et compromission » et qu’un élu a « le choix de ne pas mettre les doigts dans le pot de confiture » !
Fort de 25 années d’engagement politique, Philippe Pascot dit qu’il sait de quoi il parle : « J’ai des preuves de ce que j’avance, assène-t-il, et sur 1 600 cas précis cités dans mes ouvrages, je n’ai été condamné qu’une seule fois pour diffamation. »
> Ne pas rester passif
Il remet donc en question la démocratie non représentative, les lois qui bafouent la morale, le profit qui l’emporte sur le partage… Sa critique du libéralisme est totale.
Il préconise alors quelques solutions : pour les élus, instauration d’un contrôle et obligation d’un casier judiciaire vierge ; mise en place du RIC qu’il appelle « une assurance vie, dont on n’a pas besoin si tout se passe bien » ; vote obligatoire, sur temps de travail, avec prise en compte du vote blanc… Et surtout, la transparence : « Plus on est transparent, moins il y a d’abus ».
Mais l’essentiel pour lui est qu’il faut « s’éveiller » : « Nous devons avancer petit à petit dans la prise de conscience : aujourd’hui, on peut encore faire bouger les choses ; la démocratie est en danger mais il faut aller la chercher, se battre, ne pas rester passif. »
Je crois que je partage beaucoup de choses dans ce que je viens de lire. Notamment, en ce qui concerne le vote obligatoire et blanc. J’irais même jusqu’à remettre en cause la notion de majorité absolue * qui n’est qu’une façade.
La situation actuelle est révélatrice du non-dit, du non-exprimé.
*remise en cause par le RIC par le biais du vote blanc.
#Macron fonce : ne rien voir, ne rien entendre.
L’abstention rendue possible, compréhensible pour de multiples raisons :
L’absurdité du choix, « la peste ou le choléra » dans le duel « EM » « RN ».
La distance prise avec la politique, traditionnellement « pêche à la ligne ».
Une certaine forme d’inconscience, doublée de négligence largement plébiscitée par les politiques en place qui en tirent avantage.
D’une manière générale, être inscrit est suffisant. La #Crisesanitaire est révélatrice #VoterChezsoi : dans la configuration actuelle, je propose que le
#VoteChezSoi soit par défaut un #Voteblanc. D’une manière évidente, à celles et ceux qui font de la politique de se montrer « convaincant(e)s » POUR obtenir l’adhésion des électeurs. Toujours, dans la configuration actuelle, maintenir des bureaux de vote pour exprimer un #VOTE POUR. Je veux que nous en finissions avec le #VoteCONTRE qui nous a mené où nous sommes.
Pour finir, comment faire pour que le #VOTEBLANC s’impose ? @citoyenne_l
Proposer la candidature à l’élection Presidentielle 2022 ou anticipée d’un représentant de ce courant.
Quels risques courrons-nous ?
Aucun. Pourquoi ?
Les candidats : des figurants qui sont qualifiés parce qu’ils ont obtenu Cinq cents parrainages parmi lesquels le suffrage Universel désigne deux finalistes….
Des choses à dire ?
L’actualité se charge de donner des éléments de réponse :
#Représentationdel’AssembléeNationale
#MarcheGénéraledel’Économie à grands traits
#CriseSanitaire et gestion du quotidien.
Etc….
Propos de la Communication Citoyenne de l’ Aven G.J (91)
Twitter : @citoyenne_l