Michel Maffesoli, professeur émérite à la Sorbonne, membre de l’Institut universitaire de France, pense que « la crise sanitaire signe la mort de la mondialisation, valeur dominante d’une élite qui, toutes tendances confondues, reste obnubilée par un marché sans limite, sans frontière où, là encore, l’objet prévaut sur le sujet, le matériel sur le spirituel ».
Pour lui, ce type de crise marque « le retour du partage, de l’échange, de la solidarité et autres valeurs premières, fondamentales que la paranoïa des élites modernes avait cru pouvoir dépasser ».
Lien vers l’article paru dans « Le Courrier des Stratèges » :
Maffesoli : la pandémie de coronavirus ou comment disparaît le mythe rationaliste du progrès