« Prolonger la vie de chevaux de course », tel est le souhait de Juliette Dissait, originaire d’Auvergne et installée au village depuis 2018.
Elle aime les chevaux depuis son jeune âge : après des études classiques, elle s’oriente vers un BTS agricole, travaille pendant deux ans dans un élevage de course et d’entraînement, puis obtient le monitorat d’équitation. Ces diplômes en poche, la jeune femme se lance à la recherche d’une ferme pour créer son écurie et trouve l’endroit tant recherché dans le village de Labeyrie.
La ferme, dans un endroit calme et verdoyant, se compose de 8 hectares de prairie entourés de 3 hectares de bois, d’un seul tenant. Juliette Dissait a dressé un plan d’aménagement pour transformer cet espace dont les travaux seront terminés au printemps 2021 ; en parallèle, elle suit une formation pour perfectionner ses connaissances en équitation classique française (école de légèreté de Philippe Karl) à Bordeaux.
> École de légèreté
La prairie est divisée en 6 espaces et les chevaux sont répartis en petits groupes de 3 ou 4 en fonction de leurs affinités. Les abris ont une surface de 24 m², installés dos au vent dominant de façon à protéger les chevaux. Les cavaliers bénéficient également d’un manège couvert en sable. Résidant sur place, Juliette assure une surveillance en continu des animaux en pension.
« De plus en plus de cavaliers aspirent à devenir propriétaire d’un cheval, souligne-t-elle. Tous n’ont pas forcément le budget pour un cheval d’élevage ou de compétition. Ils recherchent un cheval pratique et polyvalent, capable de travailler en dressage, sauts d’obstacles et de se promener à l’extérieur. Ces chevaux sont donc travaillés selon le principe de l’école de légèreté, qui a pour exigence un absolu respect de l’animal. »
Durant le confinement, l’activité de vente des chevaux se poursuit mais les cours d’équitation sont suspendus.
> Contact : reconversion de chevaux de course, Écurie Bonjour Bonsoir de Juliette Dissait, https://fr-fr.facebook.com/jdissait/