Dans le cadre du projet Fenics 2021, piloté par le Conseil départemental et consistant en une réflexion collective qui permettra aux élus et à la population de construire l’avenir du bourg, une étape importante a eu lieu mercredi après-midi 10 mars : il s’agissait d’une « marche exploratoire » autour du centre du village, associant l’équipe d’experts en développement territorial chargée d’accompagner ce projet, les élus et une quinzaine de citoyens.
Deux groupes, animés par Jacques Le Roux et Émilie Chabbert de l’Agence d’Urbanisme Atlantique & Pyrénées (AUDAP), sont partis « explorer » le cœur du village, au long d’un parcours de deux heures qui empruntait la Carrère, descendait vers la route de Cantinat pour rejoindre le chemin de ronde en passant par le collège, le presbytère, le centre de secours, l’espace socioculturel et l’ancienne poste, puis traversait la place du Palais pour s’achever à l’église (et inversement pour l’autre groupe).
> Partager sa vision du bourg
Des arrêts stratégiques ont permis à chacun de partager sa vision actuelle du bourg, répertorier ses atouts, analyser son potentiel : cette première approche a donné l’occasion aux participants de s’exprimer sur la qualité urbaine des espaces de vie, ce qu’ils aimaient ou pas, et d’évoquer déjà des pistes afin de renforcer le dynamisme et l’attractivité du village.
Ce diagnostic, associé à un micro-trottoir réalisé récemment au marché, à un survol de la commune par drone et à un questionnaire que chaque habitant est invité à remettre en mairie avant le 30 mars, servira de base pour les prochaines étapes.
« Dès que la situation sanitaire l’autorisera, des ateliers participatifs et des expérimentations seront menées afin d’élaborer un programme d’actions concrètes, explique l’animatrice France Morel, afin d’imaginer ensemble ce que pourrait être la commune à 20 ou 30 ans et définir la méthode pour y parvenir. »
merci à la municipalité de nous proposer ce beau projet de gestion participative. Nous avons passé un bon moment d’échanges fort instructifs . Cela donne vraiment envie de s’impliquer dans la vie de la commune. Il fait bon vivre à Arthez.