« Politiquement correcte », sous le nez ou sous le menton…La façon dont on porte son masque dit quelque chose de nous et crée des perceptions chez l’autre. Le sociologue Jean-Claude Kaufmann analyse pour Le HuffPost nos interactions inconscientes plus ou moins masquées. Et comment réagir au mieux d’après lui, en prenant en compte le bien commun.
Vous êtes-vous déjà senti énervé par ce voisin de train qui ne porte pas son masque ? Bien droit et assis correctement, vous faites, vous, l’effort inverse de l’étendre de votre nez au menton. Jean-Claude Kaufmann, sociologue et auteur de C’est fatigant, la liberté… publié aux Éditions de l’Observatoire, interroge notre façon de porter le masque pendant la crise sanitaire et nos interactions.
Comme vous pouvez le voir dans sa vidéo ci-dessus, l’écrivain détecte trois types de personnalités masquées. Et nous explique ce qu’elles disent de nous aux autres. Comment réagir face à celui qui peut potentiellement mettre en danger la vie d’autrui ? Rectification ou conflit, tolérance ou désengagement ? Après nos façons de porter le masque, nos façons d’interagir masqués ou non en disent long sur le débat démocratique. Et sur les règles qui encadrent nos vies depuis un an.
Pour le sociologue, s’engager, ouvrir la discussion et “avoir le courage” de demander gentiment à son voisin de train de remettre son masque est le meilleur moyen pour éviter que la situation ne perdure. Et avec elle, la privation de nos libertés.