Le Pingouin Alternatif a fait le plein, samedi 2 octobre, pour la conférence-débat proposée par Mathieu Turon et animée par André Bercoff.
Durant près de 3 heures, le journaliste a fait le tour de quelques sujets d’actualité, s’efforçant de développer « une réflexion différente du discours dominant », fidèle en cela au principe de son émission de Sud Radio « Bercoff dans tous ses états ». Le présentateur de la soirée, Jeff Durcudoy, lui a proposé de traiter 5 thèmes : Où en est la gauche ? – La religion en France – La radicalisation des idées – Le phénomène Zemour – Quel avenir pour la France ?
André Bercoff a certes mis l’accent sur ses idées fortes : « La gauche a abandonné le peuple… Gauche et Droite font la même politique… la France a perdu sa souveraineté au profit de l’UE… les élus ont perdu leur pouvoir de décision… il y a une volonté de diviser la population… les médias ne proposent pas de parole différente… »
Mais, à travers un échange avec le public, il s’est montré également assez nuancé et positif, persuadé qu’on peut améliorer la situation en instaurant un rapport de force : « Il faut agir au niveau local, faire pression, retrouver une conscience collective ».
> Bel espace de réflexion
D’après lui, Zemmour c’est « le retour du refoulé ; il dit ce que beaucoup ont envie d’entendre » et Bercoff estime qu’il faut oser se poser la question de l’identité, se demander dans quel pays on veut habiter.
Enfin, le conférencier a insisté sur le facteur humain, capital à ses yeux, sur la nécessité d’assumer ses responsabilités, ses devoirs (et pas que ses droits). Il se prononce pour le vote obligatoire, les référendums d’initiative populaire et reste persuadé que l’élection présidentielle de 2022 aura une importance décisive.
André Bercoff a tenu à conclure sur une note d’espoir : « Ce n’est pas vrai qu’on ne peut rien faire, il y a des gens qui ont des solutions ».
Le Pingouin Alternatif offre ainsi, avec ses conférences, un bel espace de réflexion et d’ouverture d’esprit : « Je veux permettre à toutes les sensibilités de s’exprimer, affirme Mathieu Turon ».
Jeudi 14 octobre, il recevra David Le Bars, secrétaire général du syndicat des commissaires de la police nationale.