Il s’en passait de belles à Arthez…
« Plainte a été portée par M. Labaigt, procureur de la commune, que la plus grande partie des cabaretiers d’Arthez ou pour mieux dire tous qui, au mépris des lois et des défenses, non seulement donnent à boire et retiennent chez eux des citoyens aux heures prohibées, mais encore reçoivent et font boire jusqu’à excès des jeunes gens qui à peine ont acquis l’âge de la puberté ; qu’ils se permettent même de tenir des jeux de hasard et des filles.
Pour réprimer des abus qui troublent la tranquillité publique, et mettent en danger la fortune des pères de familles, le conseil arrête :
– Défense de recevoir aucun citoyen ou étranger qui demande à boire ou à manger, depuis 8 heures du soir ni pendant les offices divins, sous peine d’amende et de punition correctionnelle contre les buveurs ;
– Défense de tolérer aucun jeu de hasard à n’importe quelle personne à peine d’une amende de 500 livres… »
Ordonnance contre les cabaretiers, 27 novembre 1791
N.B. : il faut préciser que, depuis 1650, « il est fait interdiction aux taverniers de tolérer chez eux aucune sorte de débauches la nuit ou le jour, ni de recevoir personne pour y boire ou manger pendant que le divin office se célébrera.
Ils tiendront alors leurs portes fermées, ainsi que lorsque les cloches auraient sonné les « Ave Maria », conformément au for règlement et ordonnance royale et arrêt de la cour du parlement et tout cela pour éviter escandales en lesdites tavernes ».
Bonjour :
Cela me rappelle une anecdote !
Dans les années 1980/1995 quand, de Pau nous partions disputer un match de basket dans un des villages de la région, et que le moment venait de boire un coup, nous repérions le clocher de l’église : le bar était toujours à coté.
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