Une conférence-dédicace sur la justice pénale aura lieu jeudi 25 août, à 20 h 30 au Pingouin Alternatif. Réservation au 06 82 49 47 05.
Mathieu Turon accueille à cette occasion l’avocat Arthézien Maître Dominique Inchauspé et M. Pascal Gastineau, juge d’instruction et vice-président de l’association française des magistrats instructeurs, résidant à Morlanne.
Le titre de la conférence est cinglant : « Le crime est simple mais la justice est compliquée ».
Si Pascal Gastineau a été avocat avant de passer de l’autre côté du miroir en devenant juge, Dominique Inchauspé est avocat pénaliste depuis une quarantaine d’années, après avoir exercé en début de carrière dans le droit fiscal.
Deux passions viennent enrichir le parcours professionnel de ce dernier : le désir de bourlinguer et l’envie d’écrire.
« J’ai toujours aimé franchir les frontières et les océans, raconte-t-il, et j’ai plaidé en Afrique noire (Mali, Cameroun, Congo, Gabon), en Nouvelle-Calédonie, aux Antilles, à La Réunion, en Belgique. Je me suis aussi rendu au Salvador, en Azerbaïdjan, en Syrie du Nord, chaque fois pour des missions judiciaires. »
> Le plaisir de l’écriture
Parallèlement, à partir de 35 ans, Dominique Inchauspé s’adonne au plaisir de l’écriture, à travers deux types d’ouvrages : traités sur le fonctionnement de la justice (L’erreur judiciaire – L’innocence judiciaire) et romans.
Ces derniers se divisent en deux catégories : cycle historique autour d’un empire imaginaire (Un homme dans l’empire – Vélia) et aventures judiciaires (Une saison immuable – Chaos kanak – Coups mortels).
« Ces romans d’aventures autour de la justice sont conçus à partir d’éléments réels, tirés de mon expérience professionnelle et d’émotions ressenties lors de mes voyages, précise l’écrivain. »
Ce travail de l’écriture, qu’il mène avec un grand souci de rigueur et d’exigence (multiples relectures, prise en compte de l’avis de lecteurs de son entourage), lui apporte divertissement et sérénité.
Il aime aussi insérer de l’humour dans ses fictions mais ne dénigre jamais la justice, même s’il la trouve parfois trop lente : « La justice est compliquée parce qu’elle veut s’approcher au maximum de la vérité, concède-t-il. »
Au final, ses romans ont aussi un caractère pédagogique en permettant au lecteur d’entrer agréablement à l’intérieur de la machine judiciaire.
> À l’issue de la conférence, Dominique Inchauspé dédicacera son dernier roman « Coups mortels »