Les collégiens ont participé avec sérieux et intérêt au concours zéro déchet.
Le collège Corisande d’Andoins poursuit son action éducative en faveur de la réduction des déchets alimentaires.
C’est ainsi qu’a été organisée la 3e édition du concours « zéro déchet alimentaire » dans le cadre de notre deuxième campagne de pesée des déchets, du lundi 20 février au vendredi 3 mars.
« Nous réalisons trois campagnes de pesée des déchets par année scolaire, explique la gestionnaire Odile Pastre Beaubeau, afin de sensibiliser les élèves au gaspillage alimentaire et, au final, à la nécessité de protéger leur environnement. »
Comme d’habitude, le concours a été un bon facteur de motivation. Cette année, les élèves ont été bien plus nombreux à participer, puisqu’on a enregistré 78 concurrents contre 58 l’an dernier : « Cette augmentation de près de 35 % de participants est significative d’une vraie prise de conscience, se réjouit la gestionnaire ».
Chaque participant a donc composé son repas d’au moins une entrée ou fruit et d’une assiette petite faim ou grande faim. Ceux qui ont mangé entièrement leur repas tous les jours ont pu participer au tirage au sort et 20 d’entre eux ont gagné, au choix, une place de cinéma ou un livre.
> 27 kg de déchets en moins
« Les élèves n’ont jamais aussi bien réduit le gaspillage alimentaire, constate avec satisfaction la principale Marie-Carmen Lemarchand. En effet, le gaspillage moyen s’est élevé à 23,3 grammes par assiette alors qu’en temps normal, il est d’environ 42,5 g par assiette. »
Ces quelques grammes multipliés par les 1 426 repas servis du 20 février au 3 mars, ont représenté au total 33 kg de denrées alimentaires gaspillés. « Cela paraît toujours trop, mais c’est déjà 27 kg d’économisés ».
Un logiciel permet d’évaluer le coût direct du gaspillage alimentaire par an : il est estimé à environ 3 700 €. « Si nous maintenions le gaspillage alimentaire à 23 g par assiette, nos pertes seraient diminuées presque de moitié. »
Et les responsables vont au bout de leur action : « Depuis plus d’un an, souligne Mme Pastre Beaubeau, nous valorisons même nos restes alimentaires en les donnant à un chasseur pour ses chiens ».