Deux sujets importants étaient à l’ordre du jour du conseil municipal du mercredi 12 avril.
Le premier concernait la démission d’une élue de la majorité : Corinne Mendiondo avait déjà quitté son poste de 3e adjointe et de déléguée au Sivom en avril 2021. Le 31 mars 2023, elle démissionne du conseil municipal « en raison d’impossibilité de concilier son travail d’élue avec ses engagements bénévoles et professionnels ». Elle est remplacée par la première non élue de la liste, Catherine Guessab.
Le budget primitif 2023 a été ensuite approuvé à l’unanimité. Présenté par le secrétaire général de la mairie, ce chapitre des finances s’est ouvert sur la fixation des taux d’impôts locaux, qui demeurent inchangés : foncier bâti 31,61 %, foncier non bâti 47,57 % et taxe d’habitation (pour résidences secondaires et logements vacants) 14,53 %. « Les bases qui augmentent fortement, précise-t-il, vont permettre d’obtenir 80 000 € supplémentaires de produit attendu. »
Par ailleurs, la DGF de l’État (Dotation globale de fonctionnement), pour la 1er fois depuis 13 ans, ne diminue pas. Donc, tout en anticipant les augmentations d’énergie, le budget de fonctionnement, équilibré à 1 797 764 €, dégage un important virement de 327 787 € en section d’investissement, équilibrée à 569 858 €.
Le maire, Jean-Pierre Escouteloup, se félicite d’avoir pu construire « un budget facile grâce aux économies réalisées en 2022 ».
> Pas de projet structurant
La minorité tient à faire remarquer qu’il n’y a « pas de projet structurant pour l’avenir de la commune alors que le désendettement ouvre, enfin, des possibilités ». Jean-Luc Deleau insiste : « Désormais, les moyens sont là ; si on veut, on peut. Dommage de ne pas en profiter dès ce budget ».
Le maire, qui faisait partie de la minorité au mandat précédent, rappelle qu’ils ont découvert une situation financière difficile à leur arrivée en 2020 mais que, « les comptes étant assainis, on va pouvoir réfléchir, sans se presser, d’autant que la commune est déjà bien équipée ». Fabienne Costedoat-Diu répète qu’il faut rester prudent et Adeline Toral évoque la démarche Fenics « qui constitue une bonne base de travail pour la réhabilitation du centre-bourg. Mais le temps passe… ».
Le maire dit n’avoir pas senti la population très motivée et évoque le prochain mandat, tandis que la minorité voudrait « savoir où l’on va ».
> Emplois non permanents
Trois emplois non permanents à temps complet sont votés : l’un pour le poste de maître nageur sauveteur, du 27 mai au 17 septembre ; les deux autres pour renforcer l’équipe technique lors de l’ouverture de la piscine et de la maison des pèlerins, du 1er juin au 30 septembre.