La présentation du Plan Local d’Urbanisme intercommunal, initié par la Communauté de communes de Lacq-Orthez, s’est déroulée jeudi 5 octobre à l’espace socioculturel et a rassemblé plus de 100 personnes, dont de nombreux élus, venues de 15 communes du secteur nord-est : Arnos, Arthez de Béarn, Boumourt, Casteide-Cami, Casteide-Candau, Castillon d’Arthez, Cescau, Doazon, Hagétaubin, Labeyrie, Lacadée, Mesplède, Saint-Médard, Sault-de-Navailles, Viellenave-d’Arthez.
Prévu pour être finalisé fin 2025, ce document d’urbanisme va fixer les règles d’utilisation du sol sur l’ensemble du territoire des 61 communes de la CCLO : alors que le lancement de ce projet a été voté le 2 mai dernier, il suscite déjà bien des controverses, comme l’a démontré cette 1er réunion publique de présentation, qui n’était « menée par aucun élu », ont regretté certains (il y avait pourtant plusieurs vice-présidents de la CCLO dans la salle).
Les techniciens du cabinet Toponymy et l’agente responsable de la CCLO Béatrice Boisot ont rappelé : « Ce PLUi se veut un projet commun de territoire portant sur l’habitat, l’économie, l’environnement, le patrimoine, les mobilités et la transition énergétique. Avec une vision prospective de 10 à 15 ans, il a pour objectifs principaux de freiner l’étalement urbain, de densifier villes et villages afin de limiter l’urbanisation et modérer la consommation de l’espace, notamment des espaces naturels, agricoles et forestiers ».
> Petites communes en danger ?
Il se doit de répondre ainsi aux différentes lois : Grenelle II, ALUR, NOTRE, Climat et Résilience… en favorisant le déploiement des énergies renouvelables.
De nombreux tableaux de diagnostics ont été présentés et le PLUi doit « assurer un développement équilibré et un fonctionnement cohérent entre les 61 communes ».
Ces arguments n’ont pas convaincu une partie de l’assemblée qui a exprimé, parfois avec virulence, avant que débute la phase réelle de concertation, ses interrogations, ses craintes et ses critiques : « Que deviennent les PLU et cartes communales actuels ? Quid des terrains déjà prévus pour la construction ? Comment revitaliser les petits villages ? Comment favoriser les déplacements vers les centres ? Comment accueillir les nouveaux habitants si on limite l’espace constructible (+ 1 500 emplois envisagés) ? »
Certains élus, qui ont pourtant voté à l’unanimité le lancement du PLUi, évoquent carrément un « effet néfaste pour les petites communes rurales qui seront perdantes » et demandent « pourquoi changer un système qui fonctionne ? ».
Des réponses devront être apportées par ces mêmes élus et Béatrice Boisot a conclu en insistant sur le respect de la réglementation et en incitant tout le monde à « travailler en concertation afin que les intérêts de chacun soient préservés au mieux ».
- Principaux éléments du PLUi présentés :
Merci pour cette transmission d’info.
Très instructif et a suivre avec attention pour pouvoir réagir si besooin.
Cordialement