Mardi 7 novembre, le préfet des Pyrénées-Atlantiques, Julien Charles, a signé l’acte de fusion des communes de Lacq et d’Urdès. aux côtés des deux maires Didier Rey et Christian Léchit.
La cérémonie s’est déroulée, non sans émotion, à la mairie de Lacq, en présence des conseillers municipaux des deux communes, de nombreux maires et personnalités du territoire.
Didier Rey a évoqué « une journée historique » et « un regroupement indispensable ». Après avoir rappelé que la 1er fusion, entre Lacq et Audéjos, avait été imposée en 1972 et plutôt mal vécue car « les Lacquois n’avaient par du tout envie de partager leur magot », la création du District de Lacq avait permis d’apaiser la situation.
« Aujourd’hui, la situation est différente, a-t-il assuré : notre démarche, basée sur le volontariat, découle du bon sens et d’une vision commune de l’avenir. Nous préférons choisir que subir ». La perte d’habitants et les problèmes d’effectifs scolaires ont constitué une 1er motivation : « le RPI créé il y a 4 ans fonctionne très bien, des rapprochements se sont multipliés dans les domaines associatif, culturel, paroissial, et cette réussite nous a incités à poursuivre notre réflexion ».
Et il a conclu en affirmant : « Dans cette commune nouvelle, chacun gardera son identité, son histoire et, si Urdès devient désormais un hameau, ce terme n’a rien de péjoratif ».
Christian Léchit a évoqué à son tour avec émotion les grandes étapes du Bassin de Lacq, au développement duquel sa commune est associée depuis des décennies : « Urdès ne disparaîtra pas, a-t-il affirmé. Même s’il demeure une pincée d’inconnu, cette fusion va permettre la mutualisation des services, la croissance de la population, un meilleur confort de vie pour tous les habitants, dans la solidarité et la créativité ».
> Une aventure humaine
Alain Sanz, président de l’Association des maires du 64, a abondé : « Vous avez élaboré ce projet de longue date en prenant en compte, avec courage, les besoins de vos habitants avant tout », et il a félicité les élus pour ce « mariage de raison ».
À son tour, le président de la CCLO Patrice Laurent s’est dit « très heureux que la création de cette nouvelle commune de Lacq coïncide avec la nouvelle aventure industrielle qui se dessine ». mais il a souligné surtout l’importance d’une telle « aventure humaine ».
Le député David Habib a également salué le rapprochement : « Vous construisez ici une communauté d’intérêts avec les habitants qui se sont approprié cette aventure à travers de nombreux échanges ». Et, en redisant son credo sur la croissance, il a cité Darwin : « Ce n’est pas le plus fort ni le plus intelligent qui gagne, mais celui qui s’adapte. Notre capacité à Lacq, c’est de nous adapter ».
Enfin, le préfet a félicité les principaux acteurs pour cette « démarche pertinente qui reste un événement exceptionnel, dans un pays de 34 945 communes dont la moitié compte moins de 500 habitants ».
Une page qui se tourne comme on dit….mais un livre qui est loin de se fermer.
J imagine l émotion des uns et des autres…Urdesiennes et Urdesiens surtout….
On est toujours plus fort à deux que tout seul…c est certain…..le choix de la dénomination du » hameau d Urdes » pour la référence postale est très joli…..le mot » hameau » est plein de douceur à mon sens et correspond bien à l image de ce petit coin de Béarn…..longue et belle vie à cette nouvelle commune…..et à Urdes à qui je resterai à vie très attachée