Jérôme Lay, entouré de David Habib et David Duizidou, a exprimé sa fierté de les accueillir dans ce lieu symbolique.
Jérôme Lay, le maire de la commune, a exprimé toute sa fierté et son plaisir d’accueillir le député David Habib et son suppléant David Duizidou, en ce début de nouvelle année :
« Nous sommes heureux que vous ayez choisi notre café communal Ô’Médard pour venir présenter vos vœux. Cet espace de vie permet aux habitants et à nos visiteurs de se rencontrer pour maintenir ce lien indispensable dans nos communes rurales, au développement souvent difficile ».
En présence des élus et responsables associatifs du secteur (la commune d’Arthez de Béarn n’était pas représentée), David Duizidou a encouragé chacun à rester positif et combatif : « Face à la confiance de nos concitoyens qui s’effrite envers nos élus, les institutions démocratiques, l’école, ou encore l’Europe, chaque effort pour restaurer la cohésion et le pacte républicain est capital ».
Quant à David Habib, il a félicité les élus de Saint-Médard d’avoir eu « cette idée extraordinaire de créer un café associatif, espace collectif qui permet de revitaliser le monde rural en mettant en valeur une communauté de destin ».
> Garder son identité
Il a évoqué à ce sujet les difficultés du monde agricole, son grand sujet de préoccupation, alors qu’il s’est félicité du développement du bassin de Lacq : « Ce bassin industriel doit garder son identité, a-t-il affirmé, et le projet Pycasso d’enfouissement de CO2 ne verra pas le jour. Lacq doit travailler plutôt autour de la production de biens, en préparant l’avenir, dont l’hydrogène constitue dorénavant la base ».
Il a retracé aussi son activité de député en faveur de l’Hôpital d’Orthez, aujourd’hui sauvé, la brigade mobile de gendarmerie à Lasseube, les futurs échangeurs autoroutiers autour d’Orthez.
« Si je n’ai pas accepté de rejoindre la NUPES, je suis resté fidèle à mon engagement à gauche », a conclu David Habib, qui a rappelé qu’il avait voté contre la réforme des retraites et la loi sur l’immigration car « le droit du sol est une valeur inaliénable et notre pays doit améliorer sa capacité à intégrer ».
