La minorité s’interroge sur le projet du maire concernant les anciennes poste et perception.
Le conseil municipal réuni mercredi 10 avril a voté le budget primitif 2024 qui est équilibré à la somme totale de 2 873 034 €, soit 2 046 371 € en fonctionnement et 826 663 € en investissement.
Ce budget a été approuvé par la majorité (10 présents + 5 procurations) alors que la minorité s’est abstenue (3 présents + 1 procuration).
Les taux d’impôts locaux restent inchangés : foncier bâti 31,61%, foncier non bâti 47,57%, taxe d’habitation 14,53%. Le produit attendu est de 1 025 417 €, contre 970 073 € en 2023, soit 5,7% de plus en raison de l’augmentation des bases.
La minorité, par la voix de Jean-Luc Deleau, constate que « c’est un budget comptable équilibré » mais explique le vote d’abstention par le fait que « cet avant-dernier budget de la mandature ne reflète aucune ambition pour la commune puisqu’il n’y a rien de prévu en investissement ».
Et il souhaiterait « avoir des informations sur l’aménagement du centre-bourg et la destination des bâtiments des anciennes poste et perception ».
> Problème de méthode
Le maire Jean-Pierre Escouteloup réplique en disant qu’il a été « refroidi par les problèmes d’assainissement à N’haux et de rénovation de la station principale d’épuration dont les travaux seraient conditionnés à la séparation des eaux pluviales dans la Carrère, générant un coût important ». Pour l’ancienne poste, il a réuni le monde médical mais veut « une étude technique et financière avant de mettre le projet sur la table ».
Adeline Toral regrette la méthode choisie : « Il faut développer une réflexion globale sur ce qu’on veut faire pour l’avenir de la commune, à partir d’un travail de fond en commun, et non en solitaire, afin de mener à bien un projet qui exige du temps ».
Fabienne Costedoat-Diu, de son côté, rappelle que « les financements du Département pour la station d’épuration sont prêts ». Et la minorité, qui « demande à être informée », affirme que « rien n’est bloqué ; on peut trouver des solutions en travaillant ensemble si on a la volonté d’avancer ».
Le maire conclut en insistant: « Avant de faire quoi que ce soit, je veux savoir jusqu’où on peut aller ».
(à suivre)