Armé de sa plume prolifique et de sa ferveur romantique, Victor Hugo combat pour la démocratie, la justice sociale, et développe une vision optimiste de l’avenir.
Dans sa préface à la publication de ses discours, l’auteur affirme que le progrès, allant de la suprématie de la loi (arbitraire) vers celle du droit, aboutira à l’union de la science et de la politique, pour le bonheur de tous.
« … Grâce à l’instruction substituée à la guerre, le suffrage universel arrivera à ce degré de discernement qu’il saura choisir les esprits ; on aura pour parlement le concile permanent des intelligences… »
« … Cette société de l’avenir sera superbe et tranquille. Aux batailles succéderont les découvertes ; les peuples ne conquerront plus, ils grandiront et s’éclaireront ; on ne sera plus des guerriers, on sera des travailleurs ; on trouvera, on construira, on inventera ; exterminer ne sera plus une gloire. Ce sera le remplacement des tueurs par les créateurs. La civilisation, qui était toute d’action, sera toute de pensée ; la vie publique se composera de l’étude du vrai et de la production du beau… »