- L’église paroissiale Saint-Étienne
Elle est au cœur du bourg, dans la Carrère (rue centrale du village).
Son clocher se situe dans une tour fortifiée, seul vestige de l’ancien château.
L’église date de la fin du XIXe siècle. L’affaire qui paraît essentielle dans la vie communale des années 1870 est la vétusté de l’ancienne église qui imposait des mesures immédiates : réfection très importante ou reconstruction pure et simple.
Le problème paraissait encore compliqué par le fait qu’à l’édifice religieux était accolé, pour ne pas dire intégré, un bâtiment également vétuste et servant de halle aux grains : la juxtaposition des deux et le coût que pourrait entraîner les deux réfections conjointes posaient de sérieux problèmes aux édiles communaux.
Une délibération du 10 septembre 1872 prévoyait purement et simplement la construction d’une nouvelle église sur la place du Temple, qui avait été agrandie par un legs de terrain qu’avait pu consentir la famille Dufourcq, riveraine de cette place. La délibération prévoyait en outre qu’après ce déplacement du lieu de culte, l’église existante serait tout bonnement transformée en halle aux grains et autres usages.
Bien qu’une décision favorable de principe ait été acquise lors de cette réunion, le projet dut se heurter à des oppositions ou des empêchements majeurs puisqu’on n’en trouve point d’autres traces dans les délibérations ultérieures.
> Reconstruction
Il apparaît en revanche qu’il fut décidé de reconstruire l’église sur le même emplacement, le projet en étant confié à un architecte palois, M. Lévy.
La réalisation fut néanmoins laborieuse : on relève 7 délibérations sur 10 années, et qui ne démontrent pas toutes une unanimité sans failles. Le coût des travaux aurait avoisiné 80 000 francs.
(éléments recueillis par Raymond Lamugue, ancien secrétaire général de la mairie)
- Quant à la halle aux grains, elle a été également reconstruite à la même place (cf. photos ci-dessous) sur le modèle des halles Baltard. Victor Baltard (1805-1874) était l’un des plus grands architectes français du XIXe siècle, formé aux Beaux-Arts. Ce bâtiment a ensuite été déplacé dans les années 1950 près de la maison Dufourcq, sur l’actuelle place des Pèlerins, où il servira de salle des fêtes (bals, théâtre…) avant d’être démoli lors de la construction de l’espace socioculturel en 1989.