L’inauguration samedi 12 octobre du café communal, de l’épicerie participative et de l’espace pour les associations a constitué un moment très fort de la vie du village.
En présence du nouveau sous-préfet Samuel Gesret, du député David Habib, du sénateur Max Brisson, des conseillers départementaux Fabienne Costedoat-Diu et Bernard Dupont, du président de l’association des maires Alain Sanz, de nombreux maires des communes voisines et de la population castillonnaise, le maire Gilles Mardelle a rappelé l’historique de cette réalisation hors du commun, « une belle aventure collective ».
Il a précisé que c’était là l’aboutissement de deux ans de travail et a notamment rendu hommage à tous ceux qui avaient permis cette concrétisation, son équipe municipale, la secrétaire générale de mairie Julie Escala et tous les partenaires administratifs pour leur écoute.
78 % de subventions, montant exceptionnel, ont ainsi été obtenues pour ce projet inédit de 283 514 € HT : DETR de l’État 25 %, Département 20 %, Conseil régional 15 %, Europe 18 %, avec un reste à charge pour la commune de 63 000 € seulement.
> Exemple inspirant
« Le café communal constitue un endroit chaleureux, espace de rencontre et de convivialité pour tous les habitants de Castillon et des communes voisines, y compris les nombreux pèlerins qui passent sur le chemin de Saint-Jacques », a précisé le maire.
L’épicerie castillonnaise participative, de son côté, est gérée par une association animée par de nombreux bénévoles autour du président Arnaud Eyheramendy : 50 familles y adhèrent déjà et profitent de produits locaux de qualité, à prix coûtant, l’association ne prenant pas de marge.
Enfin, à l’étage, 5 salles aménagées pour accueillir les associations du village complètent harmonieusement cet espace de vie.
Tous les orateurs ont salué unanimement la spécificité de cette réalisation, « révélatrice d’une belle capacité à fédérer » et constituant un « exemple inspirant ». Cette réalisation, 2e phase de l’aménagement du centre-bourg après l’aire de jeux, révèle « un village rassemblé dans un vrai esprit d’entreprise », les habitants devenant « acteurs de la vie communale appelés à construire un destin commun ».
L’ancien café Peyroulet retrouve donc, après des décennies de veille, sa fonction d’origine et redevient, par un joli clin d’œil du destin, le centre vivant du village.