Le conseil municipal du mercredi 16 octobre a été particulièrement houleux.
Dès le début de la séance, l’un des premiers sujets à l’ordre du jour a mis le feu aux poudres : la somme d’ouverture de crédit de 10 000 € pour « lancer des études » a suscité un débat très animé.
Le maire Jean-Pierre Escouteloup a exposé ses objectifs : « Il s’agit de prévoir le paiement d’un maître d’œuvre pour étudier 3 projets : aménagement de la place du Palais dans la continuité du plan d’actions FENICS ; création de constructions sur la plaine des sports pour les locaux du SSIAD, un logement d’urgence pour personnes en difficulté, un logement pour un éventuel interne de santé publique, une salle modulable de 100 m² pour diverses activités et une résidence seniors ; transformation des anciennes poste et perception en espace santé et bien-être ».
Jean-Luc Deleau, au nom de la minorité, conteste cette méthode de travail : « Il faut étudier ces projets en équipe afin de savoir exactement ce qu’on veut avant de lancer des études ; ce n’est pas au maire à décider tout seul ». Et il précise : « Le temps passe : pendant que d’autres inaugurent, nous on fait des études ».
Adeline Toral rappelle que « depuis le début du mandat, la minorité souhaite discuter d’une vision globale de l’aménagement du centre-bourg, englobant les places et la Carrère », et ajoute : « On ne lance pas des projets comme cela, au coup par coup ».
Le maire réfute : « J’ai étudié ces projets avec mon conseil municipal ». La minorité s’insurge : « Nous sommes donc exclus de ce conseil municipal ! »
> Attaques personnelles
Par ailleurs, Fabienne Costedoat-Diu exprime aussi un vif mécontentement : « Mon projet de maison de santé privé, sans financement communal, est bouclé mais, vu qu’il est concurrent du projet du maire et que j’en ai assez de subir de sa part des attaques personnelles, je le mets en sommeil ». Elle évoque des échanges de mails incorrects, exprime sa lassitude et regrette que ses « compétences départementales ne puissent être mises au service de la commune ».
Les opposants estiment que les études du centre-bourg, à travers l’appel à manifestation d’intérêt, peuvent être financées par le Département (CAUE et SEPA) et qu’il est « inutile d’ouvrir une nouvelle ligne de trésorerie ».
Le maire coupe court au débat et met la délibération au vote.
- L’ouverture de crédit de 10 000 € est votée par 12 conseillers contre 7, Fabienne Costedoat-Diu, Denis Couffy, Catherine Guessab, Adeline Toral, Émilie Ducasse, Kévin Benzin, Jean-Luc Deleau.
(à suivre)