Diagonale des Fous : Laurent Minvielle est allé au bout de son rêve

Laurent Minvielle est sorti de la Diagonale des Fous, soulagé, épuisé, mais conscient d’avoir vécu une aventure unique.

L’Arthézien Laurent Minvielle est certes un sportif accompli, mais la participation au Grand Raid de La Réunion, du 17 au 20 octobre, a constitué pour ce coureur amateur un extraordinaire défi : « Je m’étais bien préparé, explique l’Arthézien de 52 ans, mais rien ne garantissait que je serai capable d’aller au bout d’un trail aussi extrême ».

Au bout de 52 heures d’effort ininterrompu (et 1/4 d’heure de sommeil en tout !), après avoir traversé l’île sur 175 km pour un dénivelé positif de 10 150 m, Laurent Minvielle est donc allé au bout de son rêve.

Amateur de vélo, il s’était lancé dans la course à pied en 2017 et avait attaqué les longues distances deux ans plus tard : « Je préfère courir sur les sentiers plutôt que sur les routes, précise-t-il, et dès que ça monte, je suis bien ». Les Pyrénées n’ont plus de secrets pour lui et il a bouclé, entre autres, deux ultra trails afin de valider son inscription : l’Euskal Trail de St Étienne de Baïgorry (131 km – 7800 m D +) et l’UltrAriège (170 km – 10500 m D +).

>Empreinte indélébile

Mais à La Réunion, tout est différent : « Les sentiers sont particulièrement escarpés, avec beaucoup de rochers formant des marches irrégulières, très difficiles en montée mais pires pour moi en descente ». Il avait tenu compte de cette spécificité dans sa préparation : il s’était donc entraîné à monter et descendre 50 fois de suite l’escalier en contrebas de l’église d’Arthez, soit 500 m de dénivelé tout de même !

Parti à La Réunion en famille pour une quinzaine de jours, il a attaqué la Diagonale des Fous le jeudi 17 octobre à 22 h : « Ce n’est pas seulement un défi contre la distance, mais aussi contre les conditions météorologiques changeantes, les terrains difficiles et l’altitude variable. On devait naviguer à travers des sentiers étroits, franchir des ravins, traverser des rivières, gravir des sommets, tout en restant vigilants malgré la fatigue ».

Au final, des moments difficiles mais pas de blessures, du soleil et de pluie, des paysages extraordinaires, une ambiance populaire revigorante, une solidarité dans l’effort commun : « Ce fut une aventure personnelle unique, riche d’émotions, qui laissera assurément dans ma mémoire une empreinte indélébile ».

Le Grand Trail en images

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