Angélique Arbide-Vignarte, qui tient depuis ce début d’année le magasin La Vie en Fleurs, a eu une initiative originale.
En ce mois de novembre, où les cimetières se parent des jolies couleurs des chrysanthèmes, elle a décidé d’aller fleurir les tombes abandonnées avec ses invendus de la Toussaint.
Ce joli geste a été unanimement salué, notamment à travers les réseaux sociaux : une telle initiative avait déjà eu lieu lors de la triste période du COVID où les gens n’étaient guère sortis de chez eux.
> Situation dommageable
Aujourd’hui, il y a de quoi s’interroger : soit les gens ne fleurissent plus leurs tombes comme avant (on a pu constater effectivement que le cimetière principal d’Arthez était moins coloré cette année), soit ils se contentent d’acheter les fleurs en supermarché… où les stocks ont été bien vidés.
Cette situation est dommageable pour ce type de petit commerce de proximité dont La Toussaint constitue un des moments économiques forts.
C’est une chose de féliciter la jeune commerçante de ce beau geste… c’en est une autre de manifester une vraie solidarité avec elle en allant acheter des fleurs dans son magasin pour qu’elle n’ait plus d’invendus à aller déposer sur les tombes !