Chloé Ducasse s’est qualifiée pour les championnats du monde de pirogue au Brésil

Chloé Ducasse va disputer, à 17 ans, ses premiers championnats du Monde au Brésil.

À 17 ans, la jeune Arthézienne Chloé Ducasse, licenciée au club de canoë-kayak d’Orthez, a obtenu son ticket pour les Championnats du Monde de pirogue qui se dérouleront au Brésil à l’automne. 

Elle concourra en Vaʻa, ce sport de course tahitien en pirogue, dans la catégorie V1 (va’a hoe).

Chloé Ducasse a obtenu brillamment sa qualification à l’occasion des sélections nationales qui se sont déroulées à Toulon, ce dernier week-end de mars. Après une course de 12 km sur la mer, parfaitement maîtrisée, elle a distancé ses concurrentes pour s’imposer au terme d’1 heure 24 min, à la vitesse moyenne de 10 km/h. « J’ai trouvé le parcours un peu long mais je n’ai pas connu de défaillance physique, explique la jeune championne, car je m’étais bien préparée avec le club de l’Aviron Bayonnais ».

Formée au canoë-kayak avec le club d’Orthez, Chloé pratique depuis six mois seulement cette nouvelle discipline : « Je découvre d’autres sensations dans le milieu naturel marin et j’apprécie beaucoup le travail en équipe ».

Et cette solidarité est déterminante car, parallèlement à sa scolarité en classe de Première, le quotidien de Chloé est soumis à un haut niveau d’exigence : « Je dois m’astreindre à une stricte hygiène de vie et je n’ai guère d’autres loisirs, reconnaît-elle ».

> Unique représentante française

Mais Chloé est une sportive dans l’âme et cette perspective de concourir pour une médaille mondiale la motive entièrement : « C’est une chance pour moi de vivre ça, apprécie-t-elle ».

Elle sera donc l’unique représentante française de la catégorie féminine U19 en V1 (16 km) et sera remplaçante en V6.

Ses parents sont fiers, à juste titre, de voir leur fille porter les couleurs de l’équipe de France : « C’est un grand honneur et une belle satisfaction pour toute la famille, se réjouit sa mère Émilie. Maintenant, il va falloir aller chercher le soutien de partenaires, institutionnels et privés, pour financer cette aventure car nous devrons tout payer, du déplacement à l’hébergement. C’est un sport peu médiatisé et la fédération française ne peut pas nous aider ».

Qu’est-ce que le Va’a ?

Ce contenu a été publié dans Loisirs, Sport, avec comme mot(s)-clé(s) . Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.