Oui ! Le lundi de Pentecôte fait partie des 11 jours fériés prévus par la loi.
Cependant, « jour férié » ne signifie pas forcément « jour non travaillé ». Seul le 1er mai (jour de la fête du Travail) est un jour férié, qui est obligatoirement non travaillé (on parle de jour « férié et chômé »).
> La journée de solidarité est-elle obligatoirement le lundi de Pentecôte ?
Avant 2008, la journée de solidarité était impérativement fixée le lundi de Pentecôte.
Cependant, désormais, un jour différent peut être défini par accord collectif ou par l’employeur. Ce n’est donc plus obligatoirement le lundi de Pentecôte qui est retenu comme journée de solidarité, même si, en règle générale, c’est le cas dans la plupart des entreprises.
Même si le lundi de Pentecôte était précédemment férié et non travaillé, il est possible que l’employeur l’ait dorénavant choisi comme journée de solidarité. Dans ce cas, il s’agit d’un lundi de Pentecôte férié certes, mais travaillé.
Ainsi, si tel est le cas, on est tenu de travailler, mais on ne sera pas payé en supplément. En pratique, on aurait dû avoir un jour de repos payé, mais ce repos est supprimé pour être remplacé par un jour de travail supplémentaire.
Il s’agit ainsi, pour les salariés mensualisés, de travailler 7 heures non rémunérées durant la journée de solidarité. C’est donc une journée de travail supplémentaire qui n’est pas rémunérée en plus, pour les salariés.
- Bon à savoir : la journée de solidarité, instaurée en 2004, est destinée à financer des actions en faveur de l’autonomie des personnes âgées ou handicapées.