Lors de l’assemblée générale de la section locale de l’UNC, samedi 3 février, le président Abel Lapeyrigne a tenu à répondre aux propos du Président de la République sur le thème de la « repentance » : « Si l’on veut parler de repentance, il ne faut pas oublier les 1,5 million d’appelés envoyés au front mal préparés et qui, lorsqu’ils en sont revenus, n’ont bénéficié d’aucun suivi, d’aucun accompagnement, après les terribles traumatismes qu’ils avaient subis. »
Par ailleurs, il est revenu sur le « choix contestable » de la date du 19 mars 1962 pour commémorer la fin de cette guerre : « Seuls les Français avaient signé les accords et les massacres de civils se sont poursuivis durant des mois, sans parler de l’assassinat de 90 000 harkis, abandonnés honteusement par notre pays. » Et il reformule l’idée qu’il suffit de conserver deux dates clés de commémoration : le 11 novembre et le 8 mai. Enfin, il regrette que « les dossiers de demande d’attribution légitime de la carte du combattant continuent de se perdre dans les méandres de certaines administrations ». Il compte rédiger un texte sur ces sujets qu’il demandera au député de transmettre.
> Rassembler les générations
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