Qaurante ans que Didier Céré traîne ses santiags et sa carrure de rugbyman sur les scènes d’Europe et même aux USA : il a fréquenté de grands noms des musiques blues, rock et country, s’est produit avec Johnny Halliday, ZZ Top, Dick Rivers, Moon Martin, Hugues Auffray, Stacie Collins, Danni Leigh, Lucky Peterson, et bien d’autres. Il a produit 9 albums et a été récompensé l’an dernier par l’Award Highway FM du meilleur chanteur français. Ce vieux crampon, ex-avant du Stade Arthézien, a donc décidé de produire un premier album en nom propre et en français cette fois.
> Pour sa famille
« La raison d’un album en Français, précise Didier Céré, est avant tout de faire plaisir à une maman qui m’a souvent reproché de ne pas comprendre ce que je chantais. » Et il ajoute avec émotion : « Je suis un peu nounours et il y a des mots simples que j’ai du mal à dire. Cet album sera ma manière de dire : je t’aime maman ». Didier Céré a également une grosse pensée pour son petit frère, toujours hospitalisé et le reste de la famille qui est son « moteur ». « Et puis à plus de 60 ans, j’en ai enfin envie, je le fais tant que j’ai l’énergie et la foi « .
> Grosse production
Après avoir tenté un financement participatif qui n’a pas abouti, l’Arthézien aidé par sa famille et quelques amis autofinancera son projet. Didier Céré est donc en studio chez Celestine à Pau pour cet album solo de compositions qui est un voyage dans le sud profond des USA aux rythmes de zydeco, blues, swing, country & rock’n’roll.
Une grosse production pour laquelle le béarnais s’est entouré de l’élite du country et blues hexagonal : Nico Wayne Toussaint, Maurice Marabuto, Thierry Lecoq, Jean Yves Lozach, Claude Langlois, Éric Braccini, etc. Des gâchettes américaines comme Neal Black, Jeff Zima, Redd Volkaert et Dave Leroy Biller viendront colorer cet opus.
L’album, mixé par Alain Brunet et mastérisé par la légende texane Jerry Tubb, est bien avancé et devrait sortir à la rentrée.