« Ne nous trompons pas. Nous ne sommes pas en guerre. Nous sommes au milieu d’une grave crise sanitaire dont la gestion par le gouvernement a été jusqu’à présent calamiteuse. »
Alexis Poulin, co-fondateur du Monde Moderne, entrepreneur dans le secteur des médias, a travaillé pour des ONG, des entreprises et des institutions publiques. Il est expert en affaires européennes et travaille entre Paris et Bruxelles. Régulièrement invité sur les médias nationaux, il était au Pingouin Alternatif, à Arthez de Béarn, samedi 12 octobre dernier.
Lien vers l’article complet du Monde Moderne :
https://www.lemondemoderne.media/non-nous-ne-sommes-pas-en-guerre/
Et Alexis Poulin conclut : « Oui il faut sauver nos entreprises, mais alors les efforts devront être consentis par tous, y compris les actionnaires ! Il serait peut être temps de revenir sur le CICE, les largesses fiscales du président Macron aux plus riches et d’aller chercher l’argent là où il dort le mieux : dans les paradis fiscaux. Et pourquoi ne pas relancer enfin au niveau de la gouvernance internationale la taxe sur les transactions financières ? Nationaliser le secteur bancaire et revoir la politique monétaire ? Ce ne sont pas les chantiers qui manquent pour se réapproprier les moyens d’un monde meilleur où la vie sera prioritaire sur le profit ».
Une petite flatterie pour Mathieu Turon sans doute ? Ce n’est pas très gentil par les temps qui courent, il n’y arien de positif dans tout ça, et son commerce va être sérieusement impacté..
Le citoyen « lambda » paie entre 5,5 et 33% de TVA sur chaque transaction qu’il effectue. Les agents de change, eux, effectuent chaque jour, via les ordinateurs, des milliers de transactions, non taxées ! Pourquoi cette injustice ?
Il y a comme un décalage entre l’article d’Alexis Poulin ce 23 mars, en pleine crise sanitaire globale, et sa venue à Arthez en octobre dernier, quand personne n’avait encore jamais entendu parler de Covid-19. La lutte contre le capital n’est guère l’urgence immédiate parce que oui, nous sommes bien en guerre, et elle est loin d’être gagnée. La faute à qui ? On verra après, quand on aura un bilan définitif, ne croyez-vous pas ? L’heure est-elle aux chamailleries politiques ?