Le maire d’Arthez de Béarn, Philippe Garcia, tient à exprimer sa solidarité à l’infirmière Agnès Hourcade :
« Malheureusement Arthez-de-Béarn n’échappe pas aux courants de pensée qui traversent notre Pays. Un de mes vieux instituteurs disait souvent « les enfants, dans la vie, nous sommes toujours le nègre de quelqu’un ».
J’exprime auprès d’Agnès un sentiment de honte et de colère et je lui présente au nom des Arthéziens unanimes les excuses les plus sincères, ainsi qu’à sa famille et à ses collègues soignants.
L’épisode que traverse le Pays permet les plus grandes émotions, mais aussi les plus grandes lâchetés. Je me tiens à la disposition d’Agnès pour toute action qu’elle voudra bien mener.
Le Maire, Philippe Garcia. »
Comme Monsieur le Maire, je suis choqué par ces propos qui relève de la chasse aux sorcières. J’espère que ces personnes n’auront jamais besoin de soins à domicile, sauf à renier leur propos infamants .
Toute ma sympathie à cette infirmière.
Un habitant Arthez.
A l’heure où tant de personnes se démènent pour contrer ce virus, apporter des soins , du secours et/ou du réconfort, il y en a qui semblent s’ennuyer. Peut-être devraient-ils, puisqu’ils sont dans le partage et qu’ils ont cette compétence, se proposer auprès des services postaux pour aider à la distribution du courrier.
De tels agissements sont évidemment intolérables non seulement à l’encontre des soignants, mais aussi des Sapeurs-Pompiers et de toutes les personnes et corps de métier qui maintiennent une activité bénévole ou professionnelle pour le bien d’autrui, au risque de se contaminer et de subir l’ire des imbéciles. Il ne faut pas se leurrer, à ARTHEZ de BEARN comme partout ailleurs, il y a beaucoup de bonnes et belles personnes et un peu des autres.
A l’heure actuelle, les services de la gendarmerie sont à la manœuvre pour cette affaire et le Service Départemental d’Incendie et Secours des Pyrénées Atlantiques, à travers la Chefferie du Centre d’Incendie et de Secours d’ARTHEZ de BEARN, reste très attentif aux suites qui en découleront. Quoiqu’il en soit, sachez que les Sapeurs-Pompiers d’ARTHEZ de BEARN sont et resteront toujours mobilisés pour assurer les secours.
Lieutenant Pierre CASTERA-GARLY
Chef du Centre d’incendie et de Secours d’ARTHEZ de BEARN
Cher Philippe : je n es qu une seul chose a dire , quant ces personnes seront retrouver par les Gendarme ils devront quitter notre village .
La vie nous apprend beaucoup de choses dont la bêtise humaine. C’est désolant d’avoir affaire à des gens aussi mal intentionnés. Je suppose que s’ils ont besoin d’une infirmière ils iront directement la trouver . Nous devrions être fiers d’avoir des personnes qui puissent nous soigner sans se poser de questions sur le fait qu’ils risquent de tomber malades. Merci à toutes les personnes qui prennent soins de nous. Même si je ne connais pas cette infirmière je lui adresse toute ma sympathie et mon soutien
Tout mon soutien aux membres de la profession médicale qui méritent le respect de tous, et sans qui nous aurions déjà basculé dans l’horreur absolue…
Une information également relayée dans la presse locale, qui fait suite à d’autres cas survenus un peu partout en France, notamment le 29 mars dernier à Bayonne.
C’est assez flippant cette translation, jusque dans votre charmante bourgade, certes un peu plus étendue que Bayonne, mais à la promiscuité nettement plus aérée, avec vos 67 hab/km², en comparaison des 2 363 hab/km² de Bayonne.
Il semblerait qu’à Arthez-de-Béarn, comme ailleurs sans doute, les gens soient divisés, se trompent d’ennemi et révèlent de bien vilains défauts, lâcheté, irrespect, hypocrisie, avec aussi de la bonne grosse vielle ficelle, une sorte de petite cordelette à deux bouts.
Inimaginable… même dans un village paisible, il existe encore des relents d’une époque pas très joyeuse, et bien sûr cette personne n’a pas le courage de se démasquer. Honte à cette personne.
Daniel, un habitant d’Arthez.