Charline Vanhœnacker, dans sa chronique du 23 novembre sur France Inter, nous propose un bilan du confinement à travers une réinterprétation de la chanson « le tourbillon de la vie » en duo avec Frédéric Fromet :
Le roupillon de la vie
On s’est confinés, on s’est perdus d’vue
Puis déconfinés, alors on s’est revus
On s’est reconfinés, on s’est reperdus d’vue
Et ça n’en finit plus
Chacun chez soi, comme assoupis
Dans l’roupillon d’la vie
Un bar, un resto ? Aïe, aïe, aië
Ça fait déjà un fameux bail
Ça fait déjà un fameux bail
On s’est connecté, on s’est liké,
On a facetimé, on a skypé,
Apéro-zoomé, click -and-collecté
Et télétravaillé
Parfois on allait prendre l’air
Pour un test PCR
Au labo on avait bonne mine
Un coton-tige dans la narine
Un coton-tige dans la narine
On s’est masqués, lavé les mains
On s’est distanciés, relavé les mains
On s’est salués sans mettre la main
On s’est fait contrôler
On n’mesure pas assez le mal
Pour not’ santé mentale
Regardez un peu vos voisins
Certains se sont mis à faire du pain
Certains se sont mis à faire du pain
On a annulé des trucs inutiles
Comm’ le Mondial de l’Automobile
Les concerts les spectacles plus rien du tout
A part au Puy du Fou
Y’a pas que des inconvénients
À vivre un confin’ment
Certes y’a des trucs pénibles aussi
Comm’ les vidéos de Luchini
Comm’ les vidéos de Luchini
On s’est coltinés des experts à la pelle
On a parfois bossé « en présentiel »
On a intégré des mots qui font peur
Comm’ « Raoult » et « cluster » !
On ne sortait plus de la maison
Sans autorisation
On s’était surpris à rêver
D’avoir un chien à faire pisser
D’avoir un chien à faire pisser
On s’est confinés, on s’est perdus d’vue
On s’est reconfinés, on s’est reperdus d’vue
Vi-ve-ment les fêtes du Nouvel An
À la fin du printemps !
Quand aura cessé la pandémie
De nous gâcher la vie
Dans un av’nir plus ou moins proche
On f’ra u-ne putain d’bamboche
On f’ra u-ne putain d’bamboche