L’humoriste Nicole Ferroni, mercredi 2 décembre sur France Inter, s’attaque aux préjugés dans son billet « Ouvrez la case aux cerveaux ».
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Nicole Ferroni s’attaque aux préjugés (racistes en l’occurrence) en titillant notre culpabilité, oui, les préjugés, c’est mal et l’histoire de cet arabe alsacien sourd muet (pour ne pas dire non entendant et non parlant) est à cet égard fort touchante.
Mais les préjugés, ne l’oublions pas, sont parfois réciproques. Je m’explique : j’ai passé une partie de mon enfance à Mourenx, la plupart de mes camarades de jeux étaient espagnols, portugais, marocains, algériens… Entre les enfants que nous étions, aucun relent de communautarisme, les matches de foot dans les espaces verts entre les immeubles se jouaient « rue Pasteur contre allée Roncevaux » et les équipes étaient des modèles de mixité, dans chacune d’elle tous les pays méditerranéens ou presque étaient représenté. Même les filles pouvaient jouer ! Certains dimanches j’étais invité à manger le couscous chez les parents de mon voisin Brahim et je rentrais toujours avec un délicieux pain cuit au four confectionné par sa maman, que la mienne accompagnait au planning familial…
Après avoir vécu à Arthez, la mère est retournée vivre à Mourenx, où son petit fils, mon neveu de 9 ans à l’époque, s’est vu refuser une partie de foot avec d’autres enfants par deux mamans en burka, il y a 2 ans de cela environ. Pourquoi? Au nom de quoi ?
J’aimerais savoir ce que Mme Ferroni en pense…