Comme toutes les autres, la commune d’Arthez de Béarn a vécu une année 2020 inédite et plutôt perturbée.
En janvier, tout avait bien commencé : les aînés partageaient le repas du nouvel an, les collégiens de Corisande d’Andoins s’essayaient à la philosophie, une nuit de la lecture plutôt décalée était organisée à la bibliothèque et les écoliers de Saint-Joseph proposaient un joli spectacle choral.
Février voyait se dérouler le traditionnel carnaval des écoles, tandis que le Pingouin Alternatif recevait le sociologue Michel Fize pour un débat animé sur l’école et une rue Bergoué toute neuve était inaugurée après 3 ans et demi de travaux. Quant à la Scène Arthézienne, elle lançait la préparation de son nouveau spectacle théâtral.
> Le tournant
Le mois de mars constituait alors un véritable tournant : le 1er tour de l’élection municipale était dominé par la liste de Jean-Pierre Escouteloup mais tout s’arrêtait brutalement avec le grand confinement de la terrible pandémie. Dès lors, la vie communale était en quelque sorte suspendue : une cellule de veille était mise en place à la mairie et chacun s’adaptait comme il pouvait.
On notait l’initiative originale de l’entreprise Vignaut qui lançait la fabrication de visière de protection, le marché était maintenu et la mairie distribuait de masques. À l’opposé, une infirmière était invitée à déménager et cet événement déclenchait une vague légitime d’indignation.
> Changement de maire
Avec le déconfinement, se mirent en place des ateliers interactifs de cuisine et des plats à emporter au Coin Cosy et chez Célia.
En juin, la vie reprenait un cours presque normal : 3 places étaient rénovées et les écoles tentaient un redémarrage chaotique. Le bouleversement politique annoncé se confirmait au 2e tour des municipales : Jean-Pierre Escouteloup devenait le nouveau maire d’Arthez, tandis que Jean-Bernard Prat prenait la tête du Sivom.
Un été particulier démarrait donc avec beaucoup d’annulations. Michel Feltin-Palas venait tout de même au Pingouin Alternatif parler des accents régionaux, des marchés animés étaient organisés, l’accueil de loisirs ouvrait et une journée festive remplaçait les fêtes locales annulées.
(à suivre)
Merci Laurent, superbe idée cette rétrospective.