Les réflexions sur l’avenir de la commune vont occuper largement – et légitimement- l’actualité des semaines et mois à venir, notamment à travers la démarche FENICS qui se met en route.
Alors pourquoi parler encore du passé ? Alexis de Tocqueville disait : « Quand le passé n’éclaire plus l’avenir, l’esprit marche dans les ténèbres ». Et Victor Hugo n’était pas en reste : « L’avenir est une porte, le passé en est la clé ».
Sans verser dans une nostalgie stérile, il n’est pas inintéressant de jeter un regard en arrière, de réaliser qu’Arthez de Béarn est riche d’une longue histoire dont nous sommes les héritiers, maillons d’une chaîne humaine qui nous relie à nos prédécesseurs comme aux générations futures.
> Le nom du village
Son appellation a varié au fil des siècles : ARTES (1220), ARTESIUM (1305), ARTHES (1345), ARTHEES (fin 14e), ARTHES à nouveau (fin 18e), ARTHEZ (fin 19e).
Le nom actuel, ARTHEZ DE BÉARN, date seulement du 24 juin 1950, à l’initiative du Dr Damien Costedoat, conseiller général : il s’agissait d’éliminer les multiples erreurs, notamment dans la distribution du courrier, provenant de la confusion entre ARTHEZ et ORTHEZ, par le simple fait d’une première lettre mal écrite. La distinction s’opérait aussi nettement avec l’homonyme ARTHEZ d’ASSON (sans oublier ARTHEZ d’ARMAGNAC).
Le nom béarnais est Artés. Michel Grosclaude, dans son « Dictionnaire toponymique des communes du Béarn » (1992) indique que le toponyme Arthez pourrait être formé du radical méditerranéen arte (« chêne vert » puis « broussailles »), et du suffixe collectif basque -etz. Il propose donc le sens « végétation de broussaille ».
> Quelques vues anciennes
N.B. : Diaporama réalisé avec l’aimable collaboration de Jean-Pierre Dufau. D’autres vues anciennes d’Arthez doivent exister. Si certains lecteurs en possèdent et qu’ils veuillent bien nous les transmettre, elles ne pourront qu’enrichir ce patrimoine illustré. Merci d’avance.
Merci à Laurent et à Jean-Pierre pour ces belles photos.