Florian Escoutelou a présenté son premier roman

Florian Escouteloup, un des rares jeunes écrivains béarnais, démarre avec passion sa carrière littéraire.

Florian Escouteloup, originaire de Pomps et résidant à Arthez de Béarn, est passionné d’histoire et d’archéologie. Mais il a toujours aimé également l’écriture et, à 25 ans, il a décidé de se lancer dans un projet littéraire inédit.

Soutenu par l’Institut Béarnais et Gascon, il vient de sortir son premier roman intitulé : « Lou gran pî au bounét » qu’il est venu présenter vendredi 16 décembre au Pingouin Alternatif.

« Je suis très sensible au terroir sur lequel je suis né et, comme j’ai constaté que la langue béarnaise était menacée, j’ai choisi de l’apprendre et de l’utiliser dans mon roman, où je propose également une version française pour que l’ouvrage puisse être lu par tous. »

La narration présente le caractère attrayant d’un vrai roman, d’amour et d’initiation, intégrant de nombreux éléments et récits réels qui permettent de mettre en valeur les lieux, les villages, les maisons, les cours d’eau, les champs, la toponymie… tout ce qui représente le patrimoine auquel le jeune écrivain est très attaché.

Les thèmes évoquent l’époque de la Restauration (Louis XVIII), l’importance de l’Église, la hiérarchie sociale et les humiliations du peuple, les mystérieux Cagots, etc.

> Plaisir de la fiction

Encouragé par le succès de ce 1er ouvrage, Florian Escouteloup a d’autres projets d’écriture : il écrit déjà un second roman sur la Campagne d’Égypte, pense à un autre sur la Réforme… sans parler d’un recueil de nouvelles.

Bref, transmettre ses connaissances historiques et sa passion du patrimoine à travers le plaisir de la fiction demeure sa ligne directrice : « La réalité du passé que je fais revivre n’est pas toujours rose, loin de là, souligne avec lucidité l’auteur. Mais, derrière ces évocations douloureuses, d’où la mort n’est pas absente, je tiens à mettre en avant la vie, avec ses valeurs de fraternité et de solidarité qu’on oublie parfois aujourd’hui. »

L’ouvrage utilise la graphie béarnaise traditionnelle car l’auteur dit ne pas se reconnaître dans l’écriture occitane normalisée.

Le roman est vendu 12 € au profit de l’Institut Béarnais et Gascon.

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