Le collège Corisande d’Andoins va bénéficier d’une rénovation très importante afin d’assurer son accessibilité.
« La commission permanente du Conseil départemental des Pyrénées-Atlantiques s’est engagée, lors de sa dernière réunion, à soutenir une série de projets en Béarn et en Pays basque pour un montant de 56 millions d’euros. La plus grosse enveloppe est dédiée au collège d’Arthez-de-Béarn et s’élève à cinq millions d’euros. Sa mise en accessibilité ne peut être traitée dans son ensemble que par la construction d’un nouveau bâtiment, d’où cet effort budgétaire important », annonçait le journal Sud-Ouest dans son édition du 1er décembre 2022.
La principale, Marie-Carmen Lemarchand, a pris acte avec satisfaction de « cette importante décision qui devrait changer radicalement l’aspect du collège et son fonctionnement. En effet, vu la topographie compliquée du site avec des constructions sur 6 niveaux à flanc de colline, la mise en accessibilité va nécessiter des travaux d’envergure délicats et coûteux ».
> Nouveau bâtiment
« La somme votée pour les travaux du collège est une somme estimative, explique la conseillère départementale Fabienne Costedoat-Diu. Nous avons voté le principe en session mais rien n’a été encore présenté au CA du collège. Le temps des études architecturales viendra ensuite, tout sera affiné. »
Les premières hypothèses de travail ont cependant été évoquées. L’intendante, Odile Pastre-Beaubeau, apporte ainsi quelques précisions : « Les bâtiments du plateau intermédiaire seront déconstruits et un nouveau bâtiment devrait s’élever côté ouest, prolongeant vers le sud en L le bâtiment actuel. Il permettrait l’accès par ascenseur jusqu’au restaurant et serait complété par un cheminement vers le plateau sportif. Seraient créés également un foyer pour les élèves et un bureau pour la CPE ».
La rénovation de la façade principale est également envisagée avec d’autres travaux pour répondre aux normes de maîtrise de l’énergie.
> Pas de nouveau collège
Vu l’importance et la difficulté du chantier, la question s’est posée de savoir s’il ne valait pas mieux réaliser carrément un nouveau collège à un emplacement plus accessible et fonctionnel, près du complexe sportif par exemple où de l’espace est disponible.
« En ce qui concerne une reconstruction, le CD ne choisit cette option qu’en dernier recours car c’est beaucoup plus cher, répond la conseillère départementale. Nous avons pris cette option pour nos « nouveaux » collèges (Arette et Pontacq) car les anciens collèges étaient construits en zone inondable. Les restructurations n’étaient donc pas envisageables. »