Bassin industriel de Lacq : lancement de la phase test de l’étude participative de santé

La commune d’Arthez de Béarn est évidemment impactée par les nuisances du Bassin de Lacq.

Santé publique France lance la phase test d’une étude participative de santé auprès des riverains du bassin industriel de Lacq (Pyrénées-Atlantiques), entre le 24 février et le 25 mars 2023, dans une zone de 99 communes, plus ou moins distantes des installations industrielles.

Les nombreuses activités industrielles du bassin de Lacq sont des sources de pollution environnementale. Elles rejettent des substances chimiques, dont certaines sont odorantes, et peuvent également émettre des nuisances sonores et/ou lumineuses. Ces émissions peuvent provoquer des gênes plus ou moins importantes et sont susceptibles d’altérer la santé et la qualité de vie des personnes qui y sont exposées.

Cette étude participative conduite en population générale a pour objectifs de recueillir directement auprès des riverains du bassin industriel, au moyen d’un questionnaire individuel, la description de leur état de santé et leur perception de l’environnement et des pollutions locales, et d’analyser les liens entre les deux. Elle permettra ainsi d’évaluer la qualité de vie et les effets sur la santé qui ne sont pas consignées dans les bases de données médico-administratives.

La phase test permet quant à elle de tester auprès d’une centaine de personnes le questionnaire et les modalités de participation avant le déploiement de l’étude à grande échelle auprès d’environ 2 000 personnes.

> Quelles sont les personnes concernées ?

Les habitants de 99 communes des Pyrénées-Atlantiques (département 64) situées autour des 4 plateformes du bassin industriel de Lacq, soit près de 100 000 habitants.

La zone d’étude se divise en trois zones concentriques A, B et C. Ces zones correspondent, du centre de la zone d’étude (A) à sa périphérie (C), à une exposition de moins en moins forte aux pollutions industrielles du bassin de Lacq.  La zone d’étude comprend des communes situées à distance et donc a priori moins exposées aux différentes émissions des installations industrielles. L’inclusion de ces communes est nécessaire afin de pouvoir comparer les résultats et d’analyser les perceptions en fonction de la distance à ces installations.

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