Argagnon – 16 nids de frelons asiatiques ont été éliminés cette année

Étienne Roumailhac élimine le nid sur le pylône électrique à côté de l’église d’Argagnon.

Le jeune apiculteur Paul Fert n’en revient pas : « Nous n’avons jamais vu autant de frelons asiatiques que cette année. C’est une vraie catastrophe pour nos ruches : les abeilles n’osent plus sortir et il est très difficile de trouver des endroits où elles puissent être à l’abri de ce terrible prédateur« .

Après avoir éliminé lui-même 13 nids à Argagnon, où est installée sa ferme apicole, et aux alentours, il a fait appel à une entreprise spécialisée, Étienne LGF (Landes Guêpes Frelons), pour en éliminer un autre dans le secteur de l’église.

Le spécialiste landais, célèbre dans les media et sur sa chaîne YouTube, est donc intervenu jeudi 28 septembre.
« On a éliminé non pas un, mais trois nids de frelons asiatiques en 15 minutes, explique Paul Fert. On avait exactement 244 m entre le 1er nid installé sur un poteau électrique et le 2e sur un cèdre, à l’angle des routes de Marcerin et de l’église, puis 230 m entre le cèdre et le dernier nid. »

Étienne LGF était équipé d’un drone pour réaliser des images sur sa chaîne YouTube, et pour mieux observer le nid.

Le matériel pour détruire les nids consiste, selon la situation, en un pistolet type paintball avec des billes empoisonnées ou une perche télescopique.

> Risque réel

Satisfait de ce travail, Paul Fert sait que la lutte n’est pas terminée, loin de là, et il tient à informer le grand public qui est lui aussi très concerné : « Le frelon asiatique (Vespa velutina) est une espèce invasive, nous « fêterons » l’année prochaine les 20 ans de son arrivée en France. Cette année, on voit un nombre record de nids dans la région, d’une taille impressionnante ».

Et il met en garde : « Le frelon asiatique devient dangereux lorsque l’on s’approche et qu’on dérange son nid. Des personnes sont envoyées chaque année à l’hôpital à cause de piqûres. Il ne faut donc pas chercher à éliminer les nids soi-même.
Il est néanmoins très important de les faire éliminer, jusqu’aux premiers froids de mi-novembre. Car d’ici là ils continueront d’occasionner des dégâts considérables sur les ruches, mais aussi les fruitiers et les vignes, les stands alimentaires des marchés… Et ils font peser un risque réel sur la population« .

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