Casteide-Candau – Pour Jean-Louis Lafitau, le viager est un bel outil intergénérationnel

Jean-Louis Lafitau veut mettre en valeur le caractère social du viager.

Jean-Louis Lafitau profite de sa récente retraite d’agriculteur pour faire mieux connaître une possibilité particulière de transaction immobilière : le viager.

« L’idée de me lancer dans cette nouvelle aventure professionnelle est venue de mon expérience personnelle : j’ai investi dans le viager car j’ai compris que c’était une opération intéressante dans le temps, à un prix acceptable. »

Le nouveau mandataire immobilier du « Viager Responsable » se présente comme « conseiller en valorisation patrimoniale, viager et nue-propriété » : début 2023, à 62 ans, il a ainsi créé sa microentreprise « Lafitau Viager » qui couvre les Landes et les Pyrénées-Atlantiques. « Je considère le viager, précise-t-il, comme un investissement socialement responsable, un accord gagnant-gagnant, ainsi qu’une belle aventure sociale et humaine ».

Il est persuadé que cette transaction très ancienne mais peu connue (1 % des ventes immobilières) est un « bel outil intergénérationnel » qui peut aussi intéresser le milieu rural, les agriculteurs, les petits artisans… Tous ceux qui ont de l’immobilier fixe peuvent ainsi « monétiser leur patrimoine », car le viager, le plus souvent occupé, peut aussi être libre (et donc utilisable immédiatement par l’acheteur).

> Un nouvel enjeu

« Vendre son bien en viager, explique-t-il encore, constitue un nouvel enjeu pour les seniors qui peuvent rester à domicile le plus longtemps possible, être autonomes, mieux aider leurs enfants, profiter de la vie ».

Quant aux détails techniques, il faut savoir que cette opération est légalement très encadrée : estimation de la valeur du bien (65 % après déduction du droit d’usage d’habitation), négociation du versement initial et du montant de la rente régulièrement revalorisée… L’acheteur, engagé sur la durée, assume les gros travaux et charges locatives, la taxe foncière, ce qui « allège les soucis du vendeur », d’autant que le mandataire assure un suivi.

Et Jean-Louis Lafitau conclut : « Je souhaite vulgariser le viager qui me semble une réponse à de vrais besoins. Mais pour moi, tout doit se dérouler dans l’échange et la coopération ».

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