EPKP a besoin de soutien pour poursuivre ses activités

EPKP propose, cet hiver encore, des sorties de ski à l’intention des enfants, des adolescents et des familles.

La présidente de l’association multisport EPKP (Et Pourkoi Pas), Corinne Mendiondo, lance un appel au secours aux acteurs du territoire en Béarn, pouvoirs publics et entreprises.

« Nous allons être très rapidement en difficulté car la disponibilité des bénévoles que nous sommes ne suffit plus pour pallier l’impossibilité de financer sans apport extérieur le poste administratif (1 mi-temps) indispensable à la poursuite de notre élan », précise-t-elle.

Elle juge en effet que « le projet d’EPKP, qui n’est pas toujours considéré à sa juste valeur et même parfois balayé ou dénigré, peine à trouver des soutiens malgré ses dix ans d’existence qui tendent à démontrer une certaine pertinence ».

Porté par un Conseil d’Administration composé de 4 femmes âgées de 30 à 48 ans, toutes actives, épaulées par une équipe de 9 salariés (2.8 ETP), « ce projet est en constant développement depuis sa création et demande de solides compétences, une rigueur et une forte disponibilité ».

> Contre l’isolement et la sédentarité

Aujourd’hui, Epkp64 travaille sur 16 communes en Béarn, avec 326 adhérents physiques propres à l’association ainsi que 20 structures partenaires. EPKP veut « dynamiser le monde rural » avec une offre de pratiques sportives et de loisirs de proximité pour toutes générations : badminton, multisports, Pilates, Bien vieillir, Body zen, Cardio Renfo, sans oublier ski, surf, skateboard, pêche…

« Cette action, insiste la présidente, contribue à lutter contre la sédentarité, l’isolement social, à favoriser l’entraide, les échanges et l’estime de soi ». Aussi estime-t-elle que « dans le contexte sociétal actuel… de telles causes nobles devraient interpeller les acteurs du territoire ».

L’association ne bénéficie aujourd’hui que du soutien financier du Département pour ses actions de prévention en faveur du maintien de l’autonomie du public sénior, « ce qui ne représente que 10 % de notre budget » souligne Corinne Mendiondo.

Lettre ouverte aux acteurs du territoire en Béarn

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