Castelner – Le maréchal-ferrant, Julien Renard, veut garantir la santé et le confort des chevaux

Julien Renard exerce le métier peu banal de maréchal-ferrant.

Julien Renard s’est installé en avril 2023 dans la commune où il exerce la profession de maréchal-ferrant, un métier artisanal en forte décroissance.

« Cela fait deux ans que je suis installé comme maréchal-ferrant indépendant. J’ai commencé à Aicirits et nous avons maintenant acheté une maison à Castelner. Mais comme je me déplace sur un périmètre de 60 à 80 km autour de Sault de Navailles, je continue de desservir mes clients sur le secteur de Saint-Palais et Saint-Jean-Pied-de-Port. »

Julien Renard était à l’origine technicien du son dans l’événementiel, sur des conférences et des concerts. Il a sauté le pas il y a 3 ans pour une reconversion en maréchalerie au lycée agricole de Saint-Cyran-du-Jambot (Indre). « J’ai toujours été passionné d’animaux et je pratique la randonnée équestre sur mon temps libre, explique l’artisan. » Sa compagne, Amandine Schmutz, confirme : « Il m’accompagne depuis plus de 10 ans, dans ma pratique de l’équitation sportive et de compétition ».

> De la tradition à l’innovation

Julien Renard allie savoir-faire ancestral et expertise moderne pour prendre soin des sabots des équidés. Sa passion pour son métier se reflète dans chaque fer forgé avec précision et chaque soin apporté aux sabots.

Il s’engage à offrir des services de qualité, allant de la pose de fers adaptés, au parage des sabots d’équidés pieds nus. Il propose aussi des innovations comme des bandes de résine aidant les équidés aux pieds sensibles. Attentif à leur bien-être, il donne également des conseils avisés sur l’entretien quotidien des sabots.

« Mon objectif est de garantir la santé et le confort des chevaux, poneys et ânes, précise-t-il, contribuant ainsi à l’harmonie entre l’homme et son compagnon équin. »

Le rôle du maréchal-ferrant est de garantir le bon fonctionnement et l’équilibre du cheval : « Je prends en compte l’état des pieds du cheval mais aussi son milieu de vie et les activités qui lui sont demandées pour pouvoir proposer un service au plus juste et garantir le confort de l’équidé. C’est cette vision globale qui m’intéresse dans ce métier ».

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