Comme dans la majeure partie du pays, cafés et restaurant ont ouvert ce mardi 2 juin.
Au bar du Pingouin Alternatif, l’ambiance était au soulagement et les clients au rendez-vous : « J’éprouve beaucoup de soulagement à retrouver mes clients, se réjouit Mathieu Turon, et on s’adapte volontiers aux contraintes sanitaires imposées. » Pas de problème d’espacement des tables, à l’intérieur ou en terrasse, et les gendarmes qui faisaient leur tournée ont constaté que les règles étaient bien respectées. Seul inconvénient : pas de concert ou conférence à prévoir avant l’automne.
Chez Pascal Roubit, à la Brasserie du Palais, même état d’esprit : « J’ouvre enfin avec plaisir et soulagement, et les clients sont heureux de reprendre leurs habitudes. » Du côté des consommateurs, c’est en effet la satisfaction qui domine : « Cela fait du bien de se retrouver et on sent que la vie sociale revient au cœur du village. »
> Les restaurants sont prêts
Pour les restaurants, Lou Chabrot ouvrira mercredi 10 juin, alors que Célia, au quartier N’haux, est bien ouvert depuis mardi midi : « Nous sommes prêts à accueillir notre clientèle, se réjouit Christophe Simon, et malgré les complications de service nous nous adaptons, comme tout le monde. » Le restaurateur a profité de ce « confinement subi » pour effectuer des travaux confortatifs, dont l’aménagement d’une terrasse accueillante. Seul point négatif : l’activité de traiteur, pour repas de famille, communions, mariages… est au point mort. Célia est donc ouvert dorénavant du lundi au samedi, midi et soir (menu à 20 € le soir).
Quant à Nathalie Nosjean Antic du Coin Cosy, durant le confinement, elle a proposé des plats à emporter qui ont obtenu un vif succès (30 commandes en moyenne), et elle compte continuer cette activité le samedi midi (et peut-être le mercredi soir selon les demandes). Le restaurant lui-même rouvre dès jeudi 4 juin, le midi, du lundi au vendredi.
des commerces qui auraient du reprendre leur activité bien avant : en effet ,si les grandes surfaces ont eu l’autorisation d’ouverture, si les enfants (et je parle d’enfants , pas d’ados) devaient rejoindre le chemin des écoles (ou celui de la Garderie Nationale), si on a autorisé les églises à reprendre leur activité (bonjour la laïcité) pourquoi laisser, et surtout en milieu rural, les restaurants et cafés fermés? J’ai beau être matinal , j’avoue que cette incohérence a tendance à m’occasionner quelques remontées acides. Qu’à cela ne tienne, on retrouve avec plaisir nos cafetiers et restaurateurs