Les commerçants obligés de fermer leur boutique dans le cadre du confinement s’organisent petit à petit : ce n’est certes pas facile et la plupart manifestent beaucoup d’amertume de ne plus pouvoir travailler comme ils savent et aiment le faire.
C’est le cas par exemple de Franck Navaillès, le patron du restaurant Le Chabrot, pour qui ce nouvel arrêt est très difficile à accepter : « Nous avons fait tout ce que nous pouvions pour respecter les règles de protection sanitaire et nous ne comprenons pas pourquoi nous sommes ainsi pénalisés. Je le vis très mal car on m’interdit d’exercer le métier que j’aime, on m’interdit de faire plaisir à mes clients, on m’oblige à mettre mes employés au chômage partiel, on me prive de ma liberté personnelle. » Pour des contraintes techniques, il ne pourra pas proposer de plats à emporter et donne rendez-vous à ses fidèles clients « début 2021 sans doute », car il n’est pas très optimiste pour décembre. En tous cas, il se relèvera : « Ce sera très compliqué, mais le Chabrot rouvrira, je vous le promets ».
Nathalie Nosjean, au Coin Cosy, est aussi catastrophée mais elle va à nouveau s’adapter et proposer comme pour le 1er confinement des plats à emporter : « Nous y revoilà, le restaurant sur place a fermé mais l’épicerie reste ouverte. Je réfléchis rapidement à des menus « à emporter » et je vais aussi essayer d’en proposer tous les jours pour les gens de passage, ceux qui bossent, etc. » Et elle demande à tous ceux qui sont intéressés, y compris par des soupes et veloutés, des desserts, des salades, à se manifester : « Vos envies et avis sont importants, précise-t-elle, n’hésitez pas à me contacter rapidement, de 8 h 30 à 17 h au 07 81 47 27 74« .
Naima et Christophe Simon, au restaurant Célia, réfléchissent également à des plats à emporter qu’ils proposeront tous les midis et tous les soirs. « Nous communiquerons nos formules tout prochainement, annoncent-ils ». On les attend avec impatience.
À suivre…