Les élus donnent un avis favorable avec réserves pour le projet de stockage de céréales

C’est sur ce terrain de La Geüle, en face de la CITBA (au fond), qu’est envisagée l’installation de stockage de céréales.

Une réunion exceptionnelle du conseil municipal a eu lieu jeudi 21 avril : les élus étaient invités à donner leur avis sur le projet de construction sur le territoire communal d’une installation de séchage et de stockage de céréales par la Société Liven Agro France.

Entrant dans le cadre d’Installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE), cette réalisation est projetée sur un terrain de la zone d’activités de La Geüle. Le maire rappelle la chronologie du dossier : « Après avis favorable de toutes les collectivités et autorités de tutelle (Syndicat des 3 cantons, Enedis, Terega, SDIS), j’ai accordé le permis de construire le 28/06/2021 ».

Là-dessus, l’entreprise voisine, la CITBA (Chaudronnerie industrielle et tuyauterie de bassin de l’Adour) a effectué un recours auprès du Tribunal Administratif à l’encontre du permis le 30/08/2021. Puis la DREAL (Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement) a donné un avis de recevabilité le 08/02/2022.

> Nuisances limitées

Une enquête publique a donc été lancée du 11 mars au 8 avril derniers : 10 observations de particuliers ont été consignées. L’avocat de la commune a rédigé un argumentaire répondant point par point à ces inquiétudes.

Il en ressort que toutes les normes réglementaires seront respectées : « La chaudière à la biomasse est moderne et unique en France, elle ne fonctionnera que 2 mois dans l’année (octobre-novembre, 24h/24h) et pas durant la période estivale. Les nuisances (bruit, odeurs, poussières) seront limitées vu l’éloignement des habitations. Le trafic de camions dans le village n’augmentera pas. Comme il s’agit de maïs pour l’alimentation humaine, il n’y aura pas de traitement pesticide. »

Une discussion s’engage alors entre les élus. La minorité estime : « on ne peut émettre un avis simple sans réserve étant donné qu’on ne maîtrise pas tous les éléments techniques du projet ». Pour la majorité, « il faut faire confiance aux organismes officiels de contrôle ».
Au final, tout le monde se met d’accord sur « un avis favorable, sous réserve du respect des prescriptions édictées par la DREAL et du régime de classement ICPE retenu ».

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