À l’occasion de la Journée internationale des Droits des Femmes, il n’est pas inutile de rappeler que la crise sanitaire comporte de nombreux dangers pour les droits des femmes avec une augmentation des violences sexistes et sexuelles, des charges domestiques et familiales, de la précarité, mais aussi avec un droit à l’avortement fragilisé et des politiques publiques qui ont complètement mis de côté les questions d’égalité professionnelle. Chaque jour à partir de 15 h 40, les femmes travaillent gratuitement. Cette heure symbolise le “quart en moins ” de salaire.
De plus, depuis le début de la crise liée au Covid-19, l’utilité sociale de nombreuses professions à prédominance féminine a été mise en lumière et l’urgence de leur revalorisation est encore plus criante. Pourtant, les promesses de revalorisation de leur métier ont fondu comme neige au soleil. Pour mettre fin aux écarts de salaires et de retraites, il faut impérativement revaloriser les métiers à prédominance féminine : 76 % des caissiers et vendeurs sont des femmes, tout comme 91 % des infirmiers, 91 % des aides-soignants, 73 % des agents d’entretien, 97 % des aides à domicile et des aides ménagères.
> Tentation du retour en arrière Continuer la lecture